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Donald Trump et Gabriel Nadeau-Dubois

Donald Trump et Gabriel Nadeau-Dubois: y a-t-il un parallèle à faire?
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Aux États-Unis, la population avoisine les 300 millions citoyens dont 135 millions de votes exprimés, donc 63 millions d'Américains ont voté pour Donald Trump. Et appuient ses politiques. Soit près de deux fois la population du Canada!

Doit-on croire que cette foule titanesque de 63 millions soit entièrement stupide et ignorante? Il doit bien y avoir parmi ces partisans plusieurs millions de personnes intelligentes et bien avisées. Qui ose s'afficher publiquement ou du moins dans leurs cercles d'amis!

Ces millions de personnes ont cru et croient encore que Donald Trump leur apportera le bien-être où les administrations précédentes ont échoué. Est-ce possible que le nouveau président réussisse à berner autant de gens à en croire les grands médias nationaux outre Fox News?

Que racontent les milliers et millions de médias, grands et petits, qui parsèment le grand territoire États-Uniens? Le son de cloche pourrait être différent des médias nationaux. Pendant les deux années électorales, il fut la coqueluche des médias. Ils ont créé ce personnage qui fait toujours la une quotidiennement sur la planète entière. Davantage, chez nous, que Trudeau, Couillard et Coderre!

Leur arme préférée: l'intimidation. Leur trait de caractère: le narcissisme.

Il ne faut pas oublier que les grands dictateurs que ce soit Hitler ou Poutine, Mussolini ou Franco, Saddam Hussein ou Chavez ou Erdogan ont tous été d'abord élus et réélus par la population. Populistes, ils ont tous déblatéré sur les régimes précédents, ont promis à nouveau la grandeur de leur État, ont tous investi dans l'armée pour protéger leurs régimes, ont glorifié la classe ouvrière, se sont entourés de fidèles aristocrates dans les postes clés, ont muselé les médias et en ont même fermé, ont conforté leurs pouvoirs et leur durée par des référendums. Leur arme préférée: l'intimidation. Leur trait de caractère: le narcissisme.

Les premiers pas de Trump ressemblent étrangement au parcours de ces dictateurs. Relisez la description dans le paragraphe précédent.

Je ne serais pas surpris d'assister à sa réélection dans quatre ans et à un référendum par la suite pour prolonger son mandat. Déjà, il intimide. Il a déjà et continue à déblatérer sur ses prédécesseurs. En réponse à un pays gangréné, proclame-t-il, il promet l'America Great Again. Il vient d'augmenter beaucoup le budget de l'armée déjà puissante. Dans les postes clés, il a installé de fidèles aristocrates et affronte les médias adversaires. Et ses partisans se comptent par millions.

Je ne souhaite que de me tromper. Le passé écrit bien souvent l'histoire. Même le sénateur républicain, John McCain, s'en inquiète.

Et ici, au Québec: que deviendra la nouvelle coqueluche des médias Gabriel Nadeau-Dubois qui vient de joindre les rangs de Québec-Solidaire. Il ne brigue pas le seul poste d'être le co-porte-parole, comme il le mentionne, mais le porte-parole de cette formation. Loin de moi de l'associer aux dictateurs ci-haut mentionnés, mais il a la graine des autocrates. Bien connu pour son côté anarchiste et partisan de la démocratie directe lors de la révolte du mouvement érable, il favorisait l'oubli des lois promulguées par des parlements. Et dire qu'il souhaite maintenant devenir un faiseur de lois au parlement. Il sera, à n'en pas douter, un ardent débatteur sur la scène politique.

Pourquoi est-ce que j'ose l'associer à ce texte? C'est parce que lors de sa récente présentation, qui a profité d'un battage médiatique exemplaire où on boit ses paroles. Il a tout d'abord trahi ses prédécesseurs des trente dernières années. Évidemment, il se présente comme étant le messie qui viendra rendre le pays à la classe ouvrière. Tout cela avec un ton arrogant, intransigeant et suffisant! Il projette l'image de la tradition marxiste-léniniste et celui qui veut faire avancer ses idées de gauche comme s'il voulait faire la révolution bolcheviste. Populiste de gauche, narcissique, avec un égo surdimensionné, sa personnalité prévaudra sur ses principes. Les médias en feront un personnage hors-norme.

Je me permets d'écrire de bien le surveiller. Il jouera sûrement un rôle important au Québec, mais quel rôle?

Lisez d'autres textes de Claude Bérubé en visitant son blogue Leptitvieux.com

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