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Les lecteurs de ce blogue sont habitués à l'amour que je porte au travail difficile des policiers. Je porte tout autant une haine viscérale à ce troupeau grandissant des arrivistes, carriéristes incompétents, veules, vénaux, égocentriques, des Brutus sans vergogne, sévissant depuis plus d'une décennie au sein de la police de Montréal.
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Les lecteurs de ce blogue sont habitués à l'amour que je porte au travail difficile des policiers. Je porte tout autant une haine viscérale à ce troupeau grandissant des arrivistes, carriéristes incompétents, veules, vénaux, égocentriques, des Brutus sans vergogne, sévissant depuis plus d'une décennie au sein de la police de Montréal.

Ce département que je n'arrive plus à reconnaître, a laissé une tonne de conspirateurs tels les Borgia, comploter pour accéder avidement aux plus hautes marches de la hiérarchie.

Étonnamment, tous ces Brutus viennent directement des sections spécialisées, là ou le grenouillage, l'instinct clanique et la ligne de pensée unique sont rois. Cette forme de pensée s'est développée vers la fin des années 80 et a culminé avec la nouvelle police de quartier. Étrange que cette police de proximité soit lancée par un homme de section? Pas du tout. Nous nommerons cela : Diviser pour régner.*

Cloisonner les postes et les sections. Promouvoir les lèches bottes et ignorer délibérément ceux qui travaillent efficacement. Ce sont tout simplement l'application des lois de Parkinson, dont les exemples foisonnent dans ce département.**

Je voudrais vous rappeler, que depuis l'arrivée de Marc Parent à la direction, je n'ai jamais vu autant de coups de Jarnac être portés contre un seul homme. Monsieur Parent, comme le fut Monsieur Sarrazin, sont issus de la gendarmerie. Ils ont été choisis justement pour cette raison. Mais contrairement à Monsieur Sarrazin, plus accommodant, la coterie des sections spécialisées est bien décidée de faire tomber Marc Parent.

Je vous épargnerai la longue liste des Brutus et des Judas, dont certains se sont fait pousser vers la sortie, pour ne parler que des derniers. Les amis et parents de Luigi Coretti. B.C.I..A.

Les inséparables De Féo et Cacchionne. Ces deux officiers mis sur écoute, ont tenté de discréditer leur directeur par un coulage aux médias. N'oublions pas que ces deux Brutus de vaudeville, étaient les sbires obséquieux et empressés du dernier directeur de la police, Yvan Delorme. Sans oublier leurs affinités avec deux autres hauts gradés, Mario Gisondi, devenu promoteur immobilier et un ex assistant directeur, Jean Guy Gagnon, celui là même, que l'ex D.G. de la ville de Montréal a maladroitement tenté d'installer sur le trône. Tout ce beau monde provient de la coterie des sections spécialisées.

Il est plus que temps qu'une enquête indépendante et transparente, fasse la lumière sur la tempête régnant au sein de la direction de la police de Montréal. Le temps des dossiers cachés dans la voute est révolu. L'image de ce département se lézarde sans cesse et un nettoyage s'impose.

Malgré sa bonne volonté, Marc Parent ne peut pas tout faire. Quand le chef ne sait plus qui sont les amis et les ennemis, le temps du grand ménage s'impose. Mais ce temps, Marc Parent l'a t'il toujours? Les batailles internes sont difficiles, sans merci et exténuantes. Monsieur Parent possède-t-il toujours l'énergie nécessaire? Le poison amer de la traitrise aura-t-il raison de sa persévérance? Comme je lui ai déjà conseillé: «Avec des amis comme ça, vaut mieux mettre sa veste pare-balles dans son dos!»

*Je préciserai ma pensée sur ''la police de quartier '' dans un autre blogue.

**Pour ne pas encombrer le texte, je ne citerai que ces trois exemples:

-un officier se faisant porter malade pour éviter une décision pouvant compromettre son avancement. Il finira à la direction.

-Un autre demandant à un superviseur de ménager un policier pleurant dans son bureau. Le pauvre déteste travailler la nuit et les fins de semaine.

-Un dernier me disant sans ambages ''il ne faut pas mordre la main qui nous nourrit. '' Alors que le tiers de ses hommes se sont portés malades dû à sa mauvaise gestion.

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Montréal la nuit par Luc Girouard

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