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Bras de fer et promesses non tenues

Dans trois ans, il y aura d'autres élections. D'ici là, serrons les dents et souffrons un peu. Après tout, nous les avons élus, ces représentants du peuple. Ils ne sont donc que notre reflet.
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Nous avons élu un gouvernement il y a un an déjà. La population a fait un choix, il faut le respecter. Depuis ce temps, j'ai rarement vu autant de grogne contre les élus, mis à part durant les années 70.

Réélire un parti politique qui, un an plus tôt, sentait la corruption à plein nez, je ne sais pas pour vous, mais ça ressemble drôlement à une démocratie bancale, tout proche d'une république bananière.

Depuis le printemps 2014, le chômage, loin de diminuer, demeure assez haut, merci. La promesse de 200 000 emplois, devenue un souhait, ne nous fera certes pas progresser. L'austérité mise de l'avant n'aidera en rien à créer des emplois. Et les « Nous sommes désolés, nous ferons tout en notre pouvoir pour atténuer les effets » ne vont pas mettre de l'argent dans les poches des licenciés.

Ce gouvernement veut couper dans les services, pourquoi pas? Qui va crier? Nous pouvons protester, marcher, frapper des casseroles, occuper des locaux, rien n'y fera. Les grèves à venir feront plus de mal aux usagers qu'aux ministres. Les élus ont prévenu «leur police »: soyez fermes! N'oubliez pas que les gens-d'armes doivent obéissance au gouvernement élu. Et même si plusieurs d'entre eux pensent comme une majorité des irrités, ils ont un travail à accomplir, celui de protéger la paix sociale dictée par l'État.

Peut-être qu'à l'automne, si nous sommes patients, des fonctionnaires marcheront dans les rues et Québec écoutera. Je ne veux pas vous décevoir et/ou vous faire de peine, mais Québec réorganisera des petits trucs ici et là et tout redeviendra calme. Après tout, l'automne, c'est bien près de l'hiver et manifester au froid, ce n'est pas notre apanage.

Dans trois ans, il y aura d'autres élections. D'ici là, serrons les dents et souffrons un peu. Après tout, nous les avons élus, ces représentants du peuple. Ils ne sont donc que notre reflet.

Nous avons les politiciens que nous méritons.

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