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Subaru Outback 2018: adieu boîte manuelle

Subaru Outback 2018: adieu boîte manuelle
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Mon collègue Marc Bouchard est présentement au Salon de l'auto de New York où il a pu découvrir les plus récentes nouveautés du côté de Subaru.

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La tendance est mondiale: la plupart des fabricants ont décidé de tourner le dos aux boîtes de vitesse manuelle, leur préférant des boîtes automatiques à double embrayage ou, le cas échéant, des boîtes à variation continue aussi appelée CVT.

On a vu la tendance dans les berlines d'abord. Puis les voitures sport ont suivi, Porsche et Ferrari ayant confirmé la disparition des boîtes manuelles au cours des prochaines années. Voilà que Subaru emboîte le pas avec sa toute nouvelle Subaru Outback présentée en grande primeur au Salon de l'auto de New York.

Ce qui signifie, en clair, que l'irréductible Gaulois qu'était Subaru, résistant encore et toujours à l'envahisseur automatique, a décidé d'abandonner le bateau. Il ne restera plus, sur le marché, que le Subaru Forester pour offrir à la fois la boîte manuelle et le rouage intégral, si l'on exclut les hors route extrêmes de la catégorie des Jeep Wrangler par exemple.

On pourrait croire pourtant que la boîte manuelle n'offre que des avantages: elle est plus économique, du moins l'était-elle, et permet un bien meilleur contrôle sur la voiture quand on sait la maîtriser. Mieux encore, elle est plus économique à installer sur le véhicule.

Erreur, nous affirme-t-on haut et fort. On nous dit plutôt que les transmissions à variation continue ont supplanté, au terme de l'économie de carburant, toutes les déclinaisons de boîtes manuelles. Que des transmissions automatiques sont désormais plus efficaces, plus rapides et surtout beaucoup moins coûteuses à produire.

Ce qui n'est sans doute pas faux. Mais il y a un autre élément dont on parle moins: les boîtes manuelles ne se vendent tout simplement pas. Dans un créneau comme celui des utilitaires sport, en croissance exponentielle, les acheteurs ne veulent pas de ce genre de boulot supplémentaire. Ils se contentent de la forme du véhicule, ce qui leur convient.

Alors, oubliez la manuelle sur la Outback dont l'édition 2018 a cependant grandement été améliorée au chapitre des technologies de sécurité notamment, ainsi que de l'espace de chargement. Et profitez du moment pour vous lancer sur le Forester manuel. Mais faites vite, car on peut probablement penser qu'il disparaîtra lui aussi bientôt.

Place aux familiales

En dévoilant sa Outback et son Crosstrek au Salon de l'auto de New York, Subaru a aussi établi son positionnement dans le marché. Place aux véhicules utilitaires de tout format, un créneau où la compagnie japonaise excelle.

Subaru a aussi précisé son intention en dévoilant la Ascent, une version à quelques virgules de la production d'un grand multisegment pour 7 passagers. Bon, le prototype ne pèche pas par originalité, du moins à l'extérieur. Mais la configuration de l'habitacle, l'espace abondant qu'il propose (oui oui, la troisième rangée est une vraie rangée) et surtout l'abondance de technologie à bord viennent confirmer la décision de Subaru de poursuivre sur la lancée des voitures à vocation familiale.

Rappelons le triste sort du défunt Tribeca, dont le design étriqué et la boîte de vitesse mal adaptée ont signé le glas, et prions pour que la Ascent revienne rapidement combler le trou laissé béant dans l'inventaire Subaru. Avec un tel ajout, la compagnie couvrirait alors les gammes les plus importantes, des sportives amusantes (STI notamment) aux grandes familiales. Et elle en a bien besoin pour améliorer sa position sur le marché.

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