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4 idées reçues sur l'arrêt du tabac

Les dangers du tabac semblent faire moins peur que l'arrêt de fumer! Ma propre histoire de fumeur et les milliers de nouveaux non-fumeurs m'ont aidé à comprendre combien la dépendance nous empêchait d'y voir clair! Faisons tomber les mythes pour avancer.
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Et si vous aviez plus peur d'arrêter de fumer que de vous exposer aux dangers de fumer? Depuis la création de ma méthode, il y a plus de 25 ans, j'ai entendu un grand nombre de fumeurs énoncer des idées reçues pour différer leur décision d'arrêter de fumer.

Les dangers du tabac semblent faire moins peur que l'arrêt de fumer! Ma propre histoire de fumeur et les milliers de nouveaux non-fumeurs m'ont aidé à comprendre combien la dépendance nous empêchait d'y voir clair! Faisons tomber les mythes pour avancer.

1. «Je vais prendre 10 kilos, c'est encore pire!»

Réalité : avec une méthode comportementale, sur 10 nouveaux non-fumeurs, 2 maigrissent, 6 ne changent pas, 2 prennent entre 2 et 3 kg.

Car c'est en arrêtant de fumer brutalement qu'on a tendance à compenser. Vous pouvez arrêter en douceur. Votre métabolisme, votre cerveau... vont se préparer pas à pas. Certains fumeurs utilisent la cigarette en coupe-faim, mais il y a d'autres astuces bien plus efficaces à découvrir.

2. «J'ai peur d'être en manque, d'être plus stressé, énervé...»

Réalité : avec un sevrage progressif et positif, plus de confort émotionnel et de calme!

Déjà la sensation physique de manque vient de la nicotine et tous les fumeurs ne sont pas dépendants de la nicotine. Pour construire une vie sans tabac et sans manque, la préparation au sevrage doit être équilibrée et répondre aux trois dépendances qui donnent l'impression d'un manque : la dépendance à la nicotine, certes, la dépendance gestuelle de la routine, et surtout la dépendance émotionnelle. Fumer, c'est répondre d'une mauvaise façon à un besoin. Apprendre à vivre sans tabac, c'est construire d'autres réponses que la cigarette pour satisfaire ces besoins.

En 21 jours (temps nécessaire pour faire d'un changement une nouvelle habitude), vous pouvez comprendre pourquoi vous fumez et mettre en place d'autres réponses, plus en accord avec vous-même.

3. «J'ai peur de rechuter»

Réalité : respirez! Tout le monde y arrive. Il n'y a pas d'échec, que des essais qui finissent par aboutir.

J'ai souvent entendu des fumeurs me dire : «J'avais tellement peur de rechuter, je me mettais une telle pression que j'ai repris. Je me suis débarrassé de cette peur.» Alors si vous avez rechuté, si vous êtes le spécialiste des arrêts et reprises, regardez comment vous vous y prenez pour arrêter : êtes-vous dans l'interdit et la culpabilité ou dans le choix de ne plus fumer?

Vous avez besoin, avant d'abandonner vos cigarettes qui vous accompagnent depuis tant d'années, de réapprendre à vivre sans tabac. Et si vous repreniez les commandes?

4. «Le mal est fait! À quoi bon?»

Faux! La recherche médicale le confirme : même si vous arrêtez tard, votre santé y gagne tout de suite.

Dans mes séminaires, j'ai des jeunes gens, des futures mamans, des quadragénaires, des quinquagénaires qui fument depuis l'adolescence et même des retraités. Ils ont tous le désir d'une meilleure santé : pour retrouver ses capacités de souffle et d'endurance, pour la santé de son bébé, pour vieillir en beauté, pour ne pas s'ajouter des risques de maladie, enfin pour une longévité en forme! Tous les témoignages que je reçois un an, deux ans après... sont unanimes : tous les nouveaux non-fumeurs ont récupéré de l'énergie, ont renforcé leur système immunitaire, ont une meilleure hygiène de vie.

Certains qui avaient contracté une maladie, ont pu voir que leur corps, mieux oxygéné et moins impacté, savait mieux se défendre et guérir. NON, il n'est jamais trop tard.

Idée reçue 5 : «Tous mes amis fument, je risque de devenir chiant, je n'aurai plus de plaisir!»

Réalité: vos amis continueront de fumer ou suivront votre exemple en vous voyant plus équilibré, plus créatif, plein d'énergie... et plus à même de savourer les plaisirs de la vie.

C'est la peur qui m'a toujours beaucoup intéressé. Nous avons tous utilisé, à un moment ou un autre, la cigarette comme viatique pour les relations, la fête, la musique... À force de l'associer à nos sources de plaisir, nous pensons parfois que sans la cigarette, celles-ci se tariront!

Heureusement, c'est l'inverse qui se produit. Je me souviens de mon propre arrêt il y a très longtemps maintenant et que cela ne m'avait rien enlevé, au contraire. J'avais redécouvert les plaisirs que j'associais avec la cigarette : la saveur plus fine de la cuisine, le meilleur goût du vin et même du chocolat... Quant au plaisir de fumer lui-même, qui existe pour la moitié des fumeurs, je l'ai remplacé par cette sensation unique d'avoir relevé le défi et d'être libre!

À vous de jouer!

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Ce billet a initialement été publié sur le Huffington Post France.

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