Le Gucci Gang, ça vous parle? Ces 4 ados parisiennes sont pourtant devenues des icônes de la jeunesse mode en quelques mois. Toujours en bande et vouant un culte à la marque italienne éponyme, le Gucci Gang doit principalement son succès à son style qui se veut anti-mode et met fièrement en avant la culture des années 2000.
Ne cherchant pas absolument la dernière tendance ou le dernier top à frange pour un look festival, elles montrent qu'elles sont des filles bien dans leurs baskets, se moquant complètement des codes du style. Et c'est là que naît toute la frénésie autour de ce groupe, la même qui anime en ce moment le collectif derrière Vêtements ou autour du Russe Gosha Rubchinskiy.
Comme lassé par tout ce marketing et cette mode qui nous dicte comment nous habiller, qui nous pousse à toujours consommer plus, on assiste surtout à une petite révolution du style.
Ces derniers mois, Instagram et le web plus généralement, se retrouvent inondés par cette jeunesse anti-mode. Anti-mode, comme une façon de dire non à la mode en portant ce qu'elle a créé de pire au fil de la dernière décennie. Les années 2000 sont en effet la période emblématique du mauvais goût.
On se rappelle de Paris Hilton et ses joggings en velours rose Juicy Couture, Justin Timlerlake et son total look denim chez les N'Sync ou encore ces fameuses casquettes Von Dutch, summum du style dans les cours de lycée à l'époque.
Oubliés donc le retour années 70 ou 90 sur les podiums, la jeunesse d'aujourd'hui s'habille avec des marques qu'on croyait pourtant défuntes ou finies. Pour la griffe de casquettes bariolées, il a suffi que Kylie Jenner en porte une pour qu'elle soit relancée. Quant à Juicy Couture, la marque se retrouve une seconde jeunesse depuis que Demna Gvasalia (le génie derrière Vêtement et nouveau DA chez Balenciaga) a transformé son fameux jogging en pièce iconique de sa nouvelle collection lors de la dernière Semaine de mode. La presse mode en parle encore, c'est vous dire.
Il a d'ailleurs fallu peu de temps à certains pour flairer le bon filon et pour se relancer dans le business, tout en n'oubliant pas de facturer... le prix fort.
Bien heureusement, les fripes et magasins de seconde-main grouillent de ces pièces, qu'ils n'hésitent pas à vendre à un prix presque dérisoire. La mère de famille donnant le vieux survêtement Umbro de son fils à Emmaüs, ne se rend ainsi pas compte de la mine d'or qu'elle tient entre les mains.
Au-delà de l'aspect tendanciel qui marque le retour du mauvais goût, cela prouve bien une chose. La génération des 90-2000 (ou génération Z si vous préférez) s'approprie la mode comme jamais et montre surtout qu'elle n'est plus totalement sous l'emprise des diktats. Le Gucci Gang, comme tout ses fidèles, mettent ainsi un beau 49-3 à l'industrie de la mode.
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Le Gucci Gang, ça vous parle? Ces 4 ados parisiennes sont pourtant devenues des icônes de la jeunesse mode en quelques mois. Toujours en bande et vouant un culte à la marque italienne éponyme, le Gucci Gang doit principalement son succès à son style qui se veut anti-mode et met fièrement en avant la culture des années 2000.
Ne cherchant pas absolument la dernière tendance ou le dernier top à frange pour un look festival, elles montrent qu'elles sont des filles bien dans leurs baskets, se moquant complètement des codes du style. Et c'est là que naît toute la frénésie autour de ce groupe, la même qui anime en ce moment le collectif derrière Vêtements ou autour du Russe Gosha Rubchinskiy.
Comme lassé par tout ce marketing et cette mode qui nous dicte comment nous habiller, qui nous pousse à toujours consommer plus, on assiste surtout à une petite révolution du style.
Ces derniers mois, Instagram et le web plus généralement, se retrouvent inondés par cette jeunesse anti-mode. Anti-mode, comme une façon de dire non à la mode en portant ce qu'elle a créé de pire au fil de la dernière décennie. Les années 2000 sont en effet la période emblématique du mauvais goût.
On se rappelle de Paris Hilton et ses joggings en velours rose Juicy Couture, Justin Timlerlake et son total look denim chez les N'Sync ou encore ces fameuses casquettes Von Dutch, summum du style dans les cours de lycée à l'époque.
Oubliés donc le retour années 70 ou 90 sur les podiums, la jeunesse d'aujourd'hui s'habille avec des marques qu'on croyait pourtant défuntes ou finies. Pour la griffe de casquettes bariolées, il a suffi que Kylie Jenner en porte une pour qu'elle soit relancée. Quant à Juicy Couture, la marque se retrouve une seconde jeunesse depuis que Demna Gvasalia (le génie derrière Vêtement et nouveau DA chez Balenciaga) a transformé son fameux jogging en pièce iconique de sa nouvelle collection lors de la dernière Semaine de mode. La presse mode en parle encore, c'est vous dire.
Il a d'ailleurs fallu peu de temps à certains pour flairer le bon filon et pour se relancer dans le business, tout en n'oubliant pas de facturer... le prix fort.
Bien heureusement, les fripes et magasins de seconde-main grouillent de ces pièces, qu'ils n'hésitent pas à vendre à un prix presque dérisoire. La mère de famille donnant le vieux survêtement Umbro de son fils à Emmaüs, ne se rend ainsi pas compte de la mine d'or qu'elle tient entre les mains.
Au-delà de l'aspect tendanciel qui marque le retour du mauvais goût, cela prouve bien une chose. La génération des 90-2000 (ou génération Z si vous préférez) s'approprie la mode comme jamais et montre surtout qu'elle n'est plus totalement sous l'emprise des diktats. Le Gucci Gang, comme tout ses fidèles, mettent ainsi un beau 49-3 à l'industrie de la mode.
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