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Carême, nouveau genre

Ça y est, c'est le mercredi des Cendres, le carême est commencé. Le quoi? Vous savez le jour qui suit le toujours aussi célèbre Mardi gras, où les abus de bouffe et d'alcool couronnent les célébrations des carnavals un peu partout dans le monde?Joli reflet de société, vous ne trouvez pas? On se rappelle toujours quand faire la fête et abuser, mais on oublie trop souvent d'arrêter ou simplement de se poser la question: pourquoi manger ou boire autant?
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Ça y est, c'est le mercredi des Cendres, le carême est commencé. Le quoi? Vous savez le jour qui suit le toujours aussi célèbre Mardi gras, où les abus de bouffe et d'alcool couronnent les célébrations des carnavals un peu partout dans le monde?

Joli reflet de société, vous ne trouvez pas? On se rappelle toujours quand faire la fête et abuser, mais on oublie trop souvent d'arrêter ou simplement de se poser la question: pourquoi manger ou boire autant? Et ça ne s'arrête malheureusement pas qu'au Mardi gras, le temps des Fêtes, l'Action de grâce, sans oublier la cabane à sucre qui arrivera bien avant la fin du carême. Pas que je n'apprécie pas ces bonnes tables, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi on a tendance à abuser plus souvent qu'autrement.

Notre semblant de Ramadan, bien qu'on (pseudo catho) ne se soit jamais arrêté de manger pour autant, voudrait qu'on se mette en pénitence pour se rappeler les 40 jours de jeûne du petit Jésus dans le désert. La tradition voudrait qu'on jeune le mercredi des Cendres et le Vendredi saint, en plus de continuer à ne pas manger de viande, mais du poisson le vendredi (pauvre eux). Puis, les fidèles doivent se restreindre de quelque chose qu'ils aiment (bouffe, tabac, alcool).

Malgré le fait que la religion catholique perde des adeptes aussi rapidement que les projets de condos poussent sur le bord du canal Lachine, j'ai pourtant l'impression que le concept du carême est toujours là, mais qu'il a tout simplement changé. La pénitence est devenue la « prise deux » des résolutions de l'année trop souvent non résolues, pour ensuite se décliner en Défi 5/30, J'arrête, j'y gagne, 30 jours sans sucre, 30 jours de yoga chaud ou encore LA cure du printemps qui effacera par miracle tous nos abus de l'année, voire de la décennie précédente...

Comme si nous avions fondamentalement besoin de nous restreindre sévèrement, de nous forcer, de nous imposer une date butoir pour mettre fin à une mauvaise habitude de vie. À ceux qui participent à ce genre de défi, avez-vous changé vos habitudes pour de bon? À ceux qui ne sont pas croyants, mais qui semblent croire au miracle des cures printanières en pensant que leur foie sera « détoxifié », croyez-vous aussi au père Noël? Et à ceux qui n'y participent pas et qui ont des changements à apporter, qu'attendez-vous?

J'en profite pour vous partager cette publicité du Children's Healthcare of Atlanta (via @Fooducate) qui illustre parfaitement l'impact à long terme (32 ans seulement) de la malbouffe sur notre vie, notre qualité de vie. Comme dirait RBO, pensez-y. Beep!

Pour me suivre sur Twitter : @catlefebvre

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