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Lorsqu'on fait du porte-à-porte, on entre dans le quotidien des gens. C'est dans cette parcelle d'intimité qu'on peut obtenir ce contact privilégié avec l'électeur. J'ai d'ailleurs été surprise de constater à quel point les gens sont courtois et polis, même s'ils ont parfois des opinions politiques différentes des miennes.
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Cinq mille. C'est le nombre de portes auxquelles je devrais avoir frappé d'ici la fin de la présente campagne électorale. Et la décision de Stephen Harper de la faire durer 78 jours n'y est pour rien! Campagne officielle ou pas, j'ai commencé mon porte-à-porte il y a plusieurs mois déjà. Toutes les fins de semaine, j'allais ainsi à la rencontre des citoyens que je souhaite représenter. Tous mes samedis, tous mes dimanches, je les ai passés à discuter avec les gens, de leurs préoccupations, de leur vision de l'avenir du Québec. Un travail de longue haleine, mais ô combien essentiel, dont je suis très fière.

Lorsqu'on fait du porte-à-porte, on entre dans le quotidien des gens. C'est dans cette parcelle d'intimité qu'on peut obtenir ce contact privilégié avec l'électeur. J'ai d'ailleurs été surprise de constater à quel point les gens sont courtois et polis, même s'ils ont parfois des opinions politiques différentes des miennes. Je m'attendais à plusieurs réactions fortes, à des claquements de portes, alors que ça ne m'est finalement arrivé... qu'une seule fois!

Il faut dire que ma circonscription est historiquement extrêmement favorable au Bloc Québécois. Bien sûr, lors de la dernière élection fédérale, les quatre villes ont été emportées par le NPD dans la foulée de la vague orange, mais beaucoup de gens l'ont rapidement amèrement regretté, particulièrement à Sainte-Julie. En effet, alors que notre député bloquiste sortant Luc Malo était omniprésent au service des citoyens, notre nouvelle députée néo-démocrate n'avait jamais tout simplement jamais mis les pieds dans notre circonscription, comme ce fut le cas de bien des élus le soir du 2 mai 2011. Elle ne connaissait pas notre réalité, encore moins les dossiers. Quatre ans plus tard, force est d'admettre qu'elle est demeurée au même point, remportant même la palme de «députée fantôme» par Radio-Canada.

Heureusement, elle ne se représente pas, mais l'effet demeure : les Julievillois se sont fait berner par le NPD et ils ne comptent pas s'y méprendre une deuxième fois.

En discutant avec les gens face-à-face, leur choix se précise rapidement, car le Bloc a un programme directement connecté sur ce que pensent les Québécois.

«Tous mes samedis, tous mes dimanches, je les ai passés à discuter avec les gens, de leurs préoccupations, de leur vision de l'avenir du Québec. Un travail de longue haleine, mais ô combien essentiel, dont je suis très fière.»

Contrairement aux autres partis fédéralistes, nous ne jouons pas sur les mots afin d'éviter de perdre des votes dans l'Ouest canadien. Il faut des députés qui se tiennent debout pour défendre ce en quoi l'on croit et ça, les gens le comprennent bien. L'indépendance réunit encore plus de 40% de Québécois et ce chiffre grimpe chez les francophones. Ma circonscription étant démographiquement quasi-homogène sur le plan linguistique, c'est un projet que caresse toujours la majorité de mes concitoyens. Quant aux enjeux précis de l'élection, il est clair que le discours bloquiste est porteur, puisque nous sommes avec le 96% s'opposant à l'oléoduc Énergie-Est de TransCanada et le 91% en faveur des cérémonies de citoyenneté à visage découvert. Dans ce contexte, il n'est pas du tout étonnant de constater une remontée du Bloc.

Sur le terrain, dans les derniers jours, cet effet se fait d'ailleurs largement sentir.

Lundi dernier, j'ai eu un accueil incroyable des gens d'affaires de ma circonscription lors de la réception de la rentrée de la Chambre de commerce, alors qu'un nombre important d'entre eux sont venus vers moi pour m'assurer de leur soutien.

Visiblement, de plus en plus de citoyens reviennent au Bloc Québécois. Ils savent qu'ils ont ainsi tout à gagner.

Il me reste néanmoins encore beaucoup de gens à rencontrer et rien n'est joué. Que le travail se poursuive!

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