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Ces signes qui ne trompent pas...

MA PREMIÈRE CAMPAGNE - Avec un gouvernement minoritaire à Ottawa, c'est le temps de faire entendre notre voix, de peser de tout notre poids, afin de faire en sorte que le 19 octobre, le Québec revienne en force. Nous avons l'occasion de nous donner la balance du pouvoir.
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Bien peu de gens auraient prédit la renaissance du Bloc québécois au fil de départ de cette interminable campagne électorale. La politique étant ce qu'elle est, le contexte a pourtant diamétralement changé au cours des onze dernières semaines. Depuis quelques jours, on assiste ainsi à une mise en garde : en avance chez les francophones, le Bloc pourrait causer plusieurs surprises lundi soir et brouiller les cartes au Québec.

Si nous réussissons notre pari de refaire du Bloc québécois une force politique incontournable en récupérant le titre de parti officiellement reconnu aux Communes, il faut l'attribuer à plusieurs facteurs. D'abord, à l'excellente campagne de Gilles Duceppe, ayant repris le flambeau en juin dernier, par conviction avant tout. Ensuite, à la présence assidue de toute notre équipe de candidats, sur le terrain, à la rencontre des citoyens, telle que le veut la marque de commerce du Bloc québécois : des élus proches de leur monde. Finalement, on ne saurait passer sous silence la force militante dont nous sommes dotés. Nos coffres ne sont certainement pas aussi garnis que ceux des autres partis, mais nous pouvons compter sur ce qu'ils n'ont pas : des organisations locales expérimentées, rodées et surtout, extrêmement motivées. Les courses s'annonçant serrées, c'est un élément à ne pas négliger.

Dans ma circonscription de Montarville, dès le départ, j'ai toujours eu un accueil extrêmement favorable de la part de mes concitoyens. Peut-être puis-je l'attribuer à la courtoisie des gens, mais dans tous les cas, jamais je n'ai ressenti cette difficulté dont on nous accablait. Il faut dire que puisque je fais campagne depuis juin 2014, je me suis fait connaître très tôt et ai réussi à tisser un réseau de contacts important. Le bouche-à-oreille aidant, une fois en campagne « officielle », une grosse partie du travail était ainsi déjà réalisée.

Je dois toutefois avouer que le vent est particulièrement bon depuis le début du mois d'octobre. Je dois souvent me pincer tellement le nombre d'appuis que je reçois dans les lieux publics est important. Les gens me klaxonnent lorsque je suis en voiture. Ils viennent me serrer la main lorsqu'ils me croisent, m'interpellant par mon nom. Je faisais récemment campagne avec Bernard Drainville à Saint-Basile-le-Grand et il me faisait remarquer, avec justesse je crois, que ces signes ne trompent pas...

Même si la tendance nous est favorable, il ne faut cependant rien prendre pour acquis. Il nous faudra travailler très fort jusqu'au dernier instant.

«Nous avons l'occasion de nous donner la balance du pouvoir. Ne manquons pas cette chance de recommencer à gagner.»

Dans les circonscriptions à majorité francophone, la bataille électorale se jouera entre le NPD et le Bloc québécois. Pourtant, à l'échelle canadienne, c'est plutôt les conservateurs ou les libéraux qui sont en voie en former le prochain gouvernement. Je demande donc à mes concitoyens sur quel type d'opposition ils souhaitent compter. Dans mon cas par exemple, la candidate du NPD et députée sortante n'a jamais prononcé le mot «Québécois» en Chambre. C'est évocateur... Lors d'un débat devant des citoyens le 7 octobre à Saint-Bruno-de-Montarville, elle n'a pas non plus été capable de me nommer une réalisation concrète de ses quatre ans de mandat, alors que je lui avais adressé directement la question...

Pourtant, une députée, même dans l'opposition, ça a du pouvoir. Le pouvoir de déposer des projets de loi. Le pouvoir de faire voter des motions. Le pouvoir de faire avancer les dossiers des citoyens.

À mon sens, il ne sert à rien d'avoir un député au pouvoir si ce député agit contre nos intérêts. Au contraire, je crois qu'une députée du Bloc québécois se lèvera toujours pour le monde de chez nous, pour porter nos convictions, nos idées et nos valeurs.

Ce que je dis aujourd'hui à mes concitoyens que je continue à rencontrer dans les cafés, les gares, les épiceries et les foyers de Montarville, c'est qu'il faut profiter du contexte politique qui s'offre actuellement à nous. Avec un gouvernement minoritaire à Ottawa, c'est le temps de faire entendre notre voix, de peser de tout notre poids, afin de faire en sorte que le 19 octobre, le Québec revienne en force. Nous avons l'occasion de nous donner la balance du pouvoir. Ne manquons pas cette chance de recommencer à gagner.

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