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Peur de ne pas être à la hauteur? Ou comment gravir les plus hautes marches du podium

Une des clés essentielles de la performance c'est aussi, sans aucun doute, la motivation et le plaisir qu'on prend à pratiquer son activité et à participer aux compétitions.
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La peur de l'échec (ou anxiété de performance) est implicite au sport d'élite. Pensez-y, les Olympiens s'entrainent des heures infinies et n'ont souvent qu'une chance de faire bonne figure pour monter sur les plus hautes marches du podium.

Ils consacrent leur vie entière au sport et, au final, ce n'est souvent qu'un moment bien précis, le jour J, qui décide de leur avenir. La pression est donc bien présente... Et cette pression peut être intrinsèque, parentale, provenir de l'organisation sportive, des commanditaires... Les athlètes savent, au fond d'eux, qu'ils ont un devoir de performance!

Cette pression, certains la vivent bien, d'autres pas. Nous ne sommes pas tous égaux devant la pression de performance ou la peur de l'échec. Divers facteurs de la personnalité et du tempérament font de chacun de nous de bons ou de moins bons participants, de bons ou de moins bons gagnants / perdants. Tout dépend de la valeur qu'on accorde aux résultats et de l'histoire de vie qui nous a construits.

Êtes-vous «chocking résistant» ou «chocking susceptible»

On dit, au chapitre de la gestion du stress de performance, qu'il y a deux types de profils: les «chocking résistants» et les «chocking susceptibles». Les premiers gèrent bien le stress de performance, le stress devient, pour eux, un stimulant; les seconds sont plus anxieux devant la compétition qui parfois même les paralyse.

On peut toutefois, tous, s'entrainer à mieux affronter l'adversité en s'outillant par le biais de la préparation mentale. Les déterminants de la performance sont des facteurs qui se travaillent. La confiance en soi, la capacité de «focusser», de se concentrer, le sentiment d'auto contrôle... tout ça peut s'améliorer via la préparation mentale. Les bénéfices attendus de ce type de préparation sont notamment: une meilleure gestion du stress, de la souffrance, des problèmes situationnels, l'augmentation du sommeil et de la capacité de concentration, etc.

On peut donc éviter la peur de l'échec en s'entrainant - non pas seulement physiquement -, mais mentalement. Il y a le coach pour la préparation physique, et le préparateur mental pour la préparation psychologique.

Ba-ba de la gestion du stress

Selon Véronique Richard, intervenante à l'Institut national du sport du Québec (INS Québec), le stress pré-compétition est normal. Il fait partie de la «game» et est même utile. Quand il est maîtrisé, il permet ainsi à l'athlète de mieux performer. Par contre, quand il est exacerbé, il peut s'avérer nocif et l'amènera plutôt à échouer, ou du moins à sous-performer. Il ne s'agit donc pas de l'évacuer, mais de la canaliser.

Pour être un bon athlète et performer sur commande, il faut ainsi être à même de dompter ses émotions. Les préparateurs sportifs sont là pour aider les athlètes en ce sens. Ils vont les aider à maîtriser leurs émotions, leur stress, la souffrance, etc. Ils vont les aider à les identifier, les exprimer, les interpréter pour mieux les réguler.

La clé: la motivation et l'acceptation

Une des clés essentielles de la performance c'est aussi, sans aucun doute, la motivation et le plaisir qu'on prend à pratiquer son activité et à participer aux compétitions. C'est elle qui permet d'accepter les charges d'entrainement, la gestion de l'échec, la préparation mentale nécessaire à la gestion du stress, la poursuite des objectifs... Sans elle, on ne va pas bien loin. Avec elle, on peut déplacer des montagnes: persister dans l'action, faire preuve de combativité, de persévérance, assumer et gagner sur l'adversité.

La magie: la pleine conscience

Gérer le stress, ses émotions, ça passe notamment par l'acceptation de la réalité et du moment présent. Peu importe ce qui se passe, on tente donc d'épouser un état de pleine conscience i.e. qu'on a des pensées, on les accepte, et on les laisse passer.

Parce qu'au fond, tout est question de perception, d'interprétation. Des choses peuvent nous arriver en compétition, mais ce qui compte c'est la posture qu'on adopte devant l'adversité. Il faut donc garder une attitude positive. Et devant une embuche, l'accueillir, l'accepter, la laisser passer.

Parce qu'on ne peut pas tout contrôler. L'état physique autant que psychologique d'un sportif est crucial et peut le mener à performer ou à échouer. Le coach et le préparateur mental sont des alliés pour y arriver. Mais en bout de piste, athlète pro ou du dimanche, le sportif est maître à bord et le seul vrai capitaine quand vient le temps d'affronter la compé.

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