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Carnet de voyage: Grenade, je reviens, ma jolie!

Grenade... Ta chaleur, tes tapas, ta grande côte dont mes mollets se souviennent encore, tes toasts à la tomate, tes terrasses, les jardins de ton Alhambra, ta musique. Je suis impatiente de fouler à nouveau tes rues, de vivre à nouveau tes nuits.
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Il y a quelque chose de hautement rassurant dans l'idée de partir vers un lieu déjà exploré. Pour la première fois, je quitte sans l'ombre d'un stress. Je pars à la rencontre d'une expérience vécue il y a trois ans, l'espérant encore plus riche. Je pars seule, m'installer pour trois semaines dans une ville que je chéris et n'en sortirai pas.

Pas de valise à faire et à refaire, pas d'itinéraire à planifier, d'hôtel à réserver, de transport à calculer. Grenade... Ta chaleur, tes tapas, ta grande côte dont mes mollets se souviennent encore, tes toasts à la tomate, tes terrasses, les jardins de ton Alhambra, ta musique. Je suis impatiente de fouler à nouveau tes rues, de vivre à nouveau tes nuits.

J'ai choisi d'uniquement dédier ces trois semaines aux choses qui me font du bien. J'ai envie d'y lire beaucoup, d'y écrire beaucoup et surtout d'y danser beaucoup. Je danse le flamenco depuis plusieurs années et personne ne comprend vraiment ce que c'est. On me parle constamment de «flamingo» (la marque de poulet et/ou le flamant rose) et on me demande régulièrement si mon partenaire est cute. Je sais alors qu'on parle de tango. Je corrige rarement. Ça me plait comme ça. Ça rend ma passion encore plus unique. Personne ne sait ce qu'elle procure réellement et ça me donne l'impression de posséder en moi une richesse encore plus immense.

Je pars suivre des cours avec des gens qui sont nés les deux pieds dans cette richesse. Je pars emprunter un peu de leur culture, de leur expressivité, de leur art, de leurs émotions. Je pars me vider la tête de toute pensée négative, je pars suivre une thérapie condensée. Je pars rencontrer des gens de partout dans le monde qui partagent ce même emballement un peu incompris.

On peut s'entendre avec n'importe qui à partir du moment où une passion nous unit. Rien d'autre n'a de réelle importance. Que fais-tu dans la vie? Quel âge as-tu? Es-tu en couple? As-tu des enfants? En veux-tu, des enfants? Il est bon de parfois prendre une pause de toutes ces questions d'usage. Il est bon de parfois prendre une pause de soi et du reste. Surtout du reste. Oser s'éloigner de son propre quotidien pour pouvoir l'enrichir et l'apprécier à sa juste valeur.

Partir seule est-il source d'angoisse? Partir seule est source de réconfort. J'y vois l'opportunité de me centrer et me concentrer sur ce que j'aime faire. Et si j'en viens à m'ennuyer, je serai rassurée. J'en comprendrai que j'ai le coeur en forme et à la bonne place. Je regarderai autour, construirai des souvenirs ou ouvrirai un bouquin. L'ennui alors disparaitra, comme il disparait toujours.

Ce billet a aussi été publié sur le blogue personnel de Caroline Dubois Mademoiselle divague...

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