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Pourquoi le Fonds mondial est un formidable investissement

Le VIH, la tuberculose et le paludisme sont trois des principales causes de décès dans le monde, mais grâce au Fonds mondial, nous marquons résolument des points et pouvons désormais envisager de les maîtriser.
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Microsoft co-founder turned global philanthropist Bill Gates speaks to the press after a meeting with French President at the Elysee Palace on October 10, 2012 in Paris. AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE (Photo credit should read LIONEL BONAVENTURE/AFP/Getty Images)
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Microsoft co-founder turned global philanthropist Bill Gates speaks to the press after a meeting with French President at the Elysee Palace on October 10, 2012 in Paris. AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE (Photo credit should read LIONEL BONAVENTURE/AFP/Getty Images)

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé aujourd'hui qu'il lui faudra 15 milliards de dollars US pour poursuivre sa tâche, dont dépend la vie de nombreuses personnes. En se rassemblant autour de cet objectif de reconstitution des ressources du Fonds, la communauté internationale s'appuiera sur l'une de ses plus belles réussites des dix dernières années et sauvera des millions d'autres vies. Le VIH, la tuberculose et le paludisme sont trois des principales causes de décès dans le monde, mais grâce au Fonds mondial, nous marquons résolument des points et pouvons désormais envisager de les maîtriser. L'heure est désormais venue pour les gouvernements et les autres donateurs d'apporter de nouvelles promesses de dons au Fonds mondial (vous aussi, vous pouvez contribuer au travers de groupes comme celui de la campagne ONE).

Le Fonds mondial est un acteur central des progrès accomplis dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. C'est par lui que transitent les ressources qui aident les pays à combattre ces trois maladies. J'ai foi en ses résultats, parce que j'en été personnellement le témoin. Ainsi, alors que je me trouvais en Zambie l'été dernier, j'ai rencontré Florence Daka, mère de quatre enfants et séropositive. Florence est la preuve vivante des progrès exceptionnels que nous avons accomplis dans le domaine du VIH. Non seulement mène-t-elle une vie saine, mais en plus, son jeune fils Stephen est né sans être porteur du virus grâce au traitement antirétroviral que sa mère a pris avant sa naissance.

J'ai déjà dit que le Fonds mondial était l'une des plus belles choses que les gens aient jamais faites les uns pour les autres. C'est également l'un des investissements les plus rentables qu'un donateur puisse faire. À ce jour, on estime que le Fonds a sauvé 9 millions de vies en garantissant des traitements contre le VIH (4 millions de personnes traitées), la prévention contre le paludisme (310 millions de moustiquaires livrées) et le dépistage des cas de tuberculose (10 millions de cas diagnostiqués). Par sa taille, le Fonds mondial a commencé à infléchir la trajectoire de ces épidémies. Il s'ensuit que nous avons véritablement avancé vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.

L'un des nombreux points forts du Fonds mondial vient de son engagement à tirer parti de chaque dollar. Par exemple, il aide les pays à choisir des médicaments et d'autres outils efficaces au regard des coûts. Il a, du reste, contribué à en baisser fortement les prix. Ainsi, une moustiquaire destinée à protéger un enfant du paludisme ne coûte plus aujourd'hui que 10 dollars. Le Fonds ne plaisante pas non plus avec l'évaluation. Il fixe des objectifs clairs et publie la mesure des résultats obtenus (si vous avez lu ma Lettre annuelle, vous savez à quel point cela est primordial.)

Le Fonds est appelé à exercer une influence encore plus marquée à l'avenir. Les connaissances qui nous permettront de maîtriser concrètement le VIH, la tuberculose et le paludisme s'accumulent rapidement. Des outils prometteurs, à l'instar de meilleurs médicaments et de vaccins, sont en phase de conception. C'est, néanmoins, des décisions de financement prises aujourd'hui que dépendra notre aptitude à concrétiser les perspectives que cela ouvre pour les prochaines années.

Depuis sa création voilà dix ans, le Fonds mondial a obtenu les contributions généreuses de gouvernements et d'autres partisans du monde entier. Ma fondation a investi près de 1,5 milliard de dollars US et j'en observe aujourd'hui les résultats en nombre de vies sauvées. Les pays en développement font le même constat et ils sont de plus en plus nombreux à accroître leurs dépenses nationales consacrées à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Il importe que ces investissements se poursuivent.

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