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L'architecture sacrée, un savoir perdu?

Dans le cadre d'étude de sites sacrés en géobiologie, tels que les cathédrales, les anciennes églises romanes, nous avons entrepris avec un groupe d'étudiants l'étude de Notre-Dame de Montréal; expérience enrichissante et à reproduire.
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Qu'est-ce que l'architecture sacrée me direz-vous ? Ce sont ces anciens temples ou cathédrales qui ont su passer le temps et qui, par leurs côtés mystérieux, ont montré aux hommes qu'il existait d'autres dimensions non perceptibles, et que c'était à eux de redécouvrir ces dimensions inconnues à travers l'architecture, ses formes géométriques, ainsi qu'à travers soi-même.

Les bâtiments étaient toujours placés là où les forces cosmo-telluriques étaient les plus fortes afin d'aider la prise de conscience et l'accès à l'inconnu pour celui qui cherche. Les bâtisseurs étaient maitres dans les énigmes afin d'aider le pèlerin dans sa quête du mystère en positionnant des indices où les forces du lieu pouvaient l'aider à «transmuter», tel un principe alchimique.

La plupart des anciens sanctuaires en France ont été construits sur des sites celtiques. Les Druides avaient en effet déjà la connaissance des forces de la Terre telle la Vouivre ou les veines Dragon, que seul St-Michel parvient à maitriser. Les compagnons ont su continuer à transmettre ces messages (voir à l'insu de l'église ou en complicité avec certains ordres initiés).

Fait intéressant, ce savoir nous aurait suivis ici, jusqu'à la Nouvelle-France où on a pu redécouvrir que les premiers bâtiments religieux respectaient ce savoir au niveau de l'emplacement afin que les forces cosmo-telluriques soient les plus élevés.

Dans le cadre d'étude de sites sacrés en géobiologie, tels que les cathédrales, les anciennes églises romanes, nous avons entrepris avec un groupe d'étudiants l'étude de Notre-Dame de Montréal; expérience enrichissante et à reproduire.

Un peu d'histoire

La première église Notre-Dame occupait le centre de la rue Notre-Dame, en face de l'église actuelle.

Cette première église a été construite sur une longue période, de 1672 à 1683, et avait une forme épurée, mais sûrement puissante par son emplacement comme nous le verrons plus tard.

En 1720, les travaux sont confiés à Chaussegros de Léry pour la construction de la façade et du clocher qui a lieu entre 1723 et 1725.

L'église fut agrandie maintes fois de 1720 à 1830 afin de supporter les besoins de la population montréalaise, mais hélas, ne fut pas suffisante. Elle fut donc détruite et remplacée par celle que l'on connait actuellement, la basilique de Notre-Dame.

Étude géobiologique

En faisant l'étude géobiologique, on se rend compte que la nouvelle basilique n'a rien d'exceptionnel mis à part sur son flanc gauche où un courant tellurique passe. Un courant tellurique correspond à un courant de force de la terre, nommé aussi vouivre ou veine de dragon dans la tradition orientale; cette célèbre force maitrisée par St-Michel telle que décrite précédemment.

En investiguant plus, on se rend compte que ce courant tellurique passe au coeur de l'ancienne église, heureusement que la ville a eu l'ingénieuse idée de laisser les traces de l'ancienne église (voir marque au sol sur la photo ci-dessous).

Un courant d'eau traverse aussi l'ancienne église de long en large (surement associé avec un courant tellurique, mais non confirmé) arrivant sur le côté au niveau des bras du transept de l'église et le courant tellurique rentre en partie dans la nouvelle basilique, mais il est dévié.

On retrouve cette configuration dans les anciennes églises romanes en France, les premiers migrants avaient donc cette connaissance, le savoir des anciens bâtisseurs était bien présent au début de la Nouvelle France. On ne retrouve pas hélas ceci dans la nouvelle cathédrale.

L'expérience fut très enrichissante bien qu'elle se soit déroulée en plein milieu de la rue et ceci sous le regard curieux des automobilistes.

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