À travers Addis-Abeba
Un ciel bicolore. D'abord du bleu, très clair, presque froid, qui s'étend au-dessus de nos têtes. Et puis plus bas, un bandeau gris-brun de poussière noircie au pot d'échappement qui ourle l'asphalte et descend en couche grasse sur la ville. L'air est frais. L'ardent soleil n'a pas encore vaincu la froideur des nuits de la capitale perchée à plus de 2300 mètres d'altitude. Il est 7 heures. Addis s'éveille.