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Consommer tout en réduisant nos déchets: un beau défi!

Chaque semaine, c'est inévitable, c'est toujours à recommencer. Je déteste sortir les poubelles! Je sais que je ne suis pas la seule. Mais il y a de l'espoir: une famille américaine a réussi à réduire sa production de déchets à pratiquement zéro.
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Chaque semaine, c'est inévitable, c'est toujours à recommencer. Je déteste sortir les poubelles! Je sais que je ne suis pas la seule. Mais il y a de l'espoir: une famille américaine a réussi à réduire sa production de déchets à pratiquement zéro.

L'exploit a été relaté dans le livre Zéro Déchet, de Béa Johnson. En un an, sa famille a produit moins d'un kilogramme de détritus. Quand on sait que chaque Canadien produit en moyenne 777 kg de déchets par année, on réalise l'ampleur de l'exploit.

Tout ça nous amène à réfléchir sur la surconsommation. Un des trucs les plus efficaces consiste à réduire ses achats à la source. Moins on consomme, moins on produit de déchets. C'est plutôt simple. Mais puisqu'il est impossible de ne rien acheter, vaut mieux privilégier les produits en vrac. On évite ainsi le suremballage.

Évidemment, le recyclage et le compostage doivent aussi être mis à profit. Dans notre société, la réduction des déchets ne devrait toutefois pas reposer sur le seul consommateur. Les entreprises devraient aussi mettre la main à la pâte.

Si vous avez écouté l'émission de Martin Matte, Les beaux malaises, dans laquelle il cherche à faire réparer un grille-pain qui ne se répare pas, vous comprenez ce que je veux dire. On appelle cela l'obsolescence programmée. C'est-à-dire qu'une entreprise fabrique un produit en prévoyant une date où il brisera et devra être remplacé.

Qu'on se le dise: ce n'est pas normal que le réfrigérateur de nos grands-parents fonctionne encore (même s'il est énergivore!) et qu'un frigidaire neuf ne dure que quelques années à peine. Ma collègue Ruth Ellen Brosseau a appuyé une pétition à ce sujet pour tenter d'endiguer cette mauvaise pratique des entreprises.

On doit se questionner sur notre mode de production qui nous oblige à dépenser de l'argent et à gaspiller nos ressources. Nous devrions plutôt investir ces sommes dans des initiatives qui nous permettront d'améliorer notre environnement.

C'est exactement les objectifs que je visais quand j'ai déposé mon projet de loi C-539 qui vise à faire la promotion des aliments locaux. Les fermiers de chez nous produisent du maïs, du soja, du lait, des fruits et des légumes en abondance. On compte aussi des éleveurs de bovins, de porcs et de volailles.

De plus en plus de supermarchés et d'épiceries offrent ces excellents produits locaux, mais il y a encore des lacunes importantes au sein des réseaux de distribution et de nos institutions publiques. C'est une situation qui est répandue partout au Canada.

L'idée est de créer une stratégie pancanadienne d'achat local et de se doter d'une politique d'approvisionnement pour toutes les institutions fédérales. En nous dotant d'une structure favorisant les aliments locaux, nous soutenons les agriculteurs canadiens, créons des emplois et diminuons la pollution.

Bref, il existe une panoplie de marchés d'alimentation, de magasins de toutes sortes (produits ménagers, produits écologiques) qui vendent des produits en vrac et qui permettent à leurs clients de remplir leurs pots. Osez demander à votre serveur au restaurant s'il accepte de vous laisser emporter vos restants de repas dans des plats de plastiques. Les gens sont beaucoup plus ouverts qu'on ne le croit!

Je vous laisse sur cette petite pensée: en consommation comme en politique, ce n'est pas le contenant qui est important, mais le contenu. Pensez-y!

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