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Les trois questions les plus fréquemment posées en affaires

Se lancer en affaires n'est pas chose facile et j'ai remarqué chez mes clients qu'ils ont souvent les mêmes questions lorsqu'il s'agit de démarrer leur entreprise.
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Les questions qui reviennent constamment sont au niveau de la forme juridique à choisir, la forme de rémunération optimale en tant qu'entrepreneur et comment se protéger contre les «voleurs d'idées».
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Les questions qui reviennent constamment sont au niveau de la forme juridique à choisir, la forme de rémunération optimale en tant qu'entrepreneur et comment se protéger contre les «voleurs d'idées».

Se lancer en affaires n'est pas chose facile et j'ai remarqué chez mes clients qu'ils ont souvent les mêmes questions lorsqu'il s'agit de démarrer leur entreprise.

Après «comment s'assurer que j'ai une bonne idée», les questions qui reviennent constamment sont au niveau de la forme juridique à choisir, la forme de rémunération optimale en tant qu'entrepreneur et comment se protéger contre les «voleurs d'idées».

J'ai récemment animé un Facebook Live lors duquel je réponds aux trois questions suivantes:

1- Quelle est la forme juridique idéale pour mon entreprise: entreprise individuelle, société en nom collectif (SENC) ou société par actions?

Ça dépend! Il faut tenir compte de l'avenir de l'entreprise et de ses projets de développement. Le choix de la forme juridique est une décision importante qui doit être prise avec considération. Comment déterminer la forme juridique adéquate pour mon entreprise? En comparant les avantages et les inconvénients entre les différentes formes juridiques, on se simplifie la tâche.

De plus, gardez en tête les facteurs suivants: est-il primordial de limiter votre responsabilité en cas de poursuite et estimez-vous que vous générerez des profits dès le départ? Si oui, la société par actions pourrait être une option.

Pour plus d'informations, je vous invite à télécharger notre guide complet sur les différentes formes juridiques, vous y retrouverez les avantages et inconvénients ainsi que des cas de figure.

2- Une fois incorporé, comment se rémunérer: salaire ou dividendes?

Ça dépend (encore!) Il faut tenir compte de deux facteurs, est-ce vous privilégiez les avantages sociaux ou les économies d'impôts? Le paiement d'un salaire a comme impact le paiement de charges sociales, par exemple les cotisations au Régime québécois d'assurance parentale (RQAP), au Régime de rentes du Québec (RRQ) et au Fonds des services de santé (FSS).

Le versement d'un salaire permet aussi de recevoir des prestations du RRQ à la retraite, de maximiser les montants reçus du RQAP pendant le congé de maternité/parental, ainsi que de bénéficier de la déduction des frais de garde par le conjoint ayant le plus bas revenu admissible. Notez que le dividende n'est pas considéré comme un revenu admissible pour pouvoir bénéficier de ces avantages donc ce n'est applicable que lorsqu'il s'agit d'un salaire.

Le fait de recevoir un salaire permet également une cotisation à votre REER (régime enregistré d'épargne-retraite). Quant aux dividendes, ils ne génèrent pas de cotisation à votre REER parce qu'ils ne sont pas considérés comme un revenu admissible. Pour consulter notre article complet sur le sujet sur les formes de rémunération et les avantages et désavantages, cliquez ici.

3- Comment protéger mon idée?

Question des plus populaires chez les entrepreneurs en démarrage. Ils souhaitent se lancer sans toutefois révéler leur projet au grand jour jusqu'à la dernière minute de peur que quelqu'un ne l'apprenne trop tôt et exécute le même projet avant eux. Toutefois, une idée n'est qu'une idée et c'est fréquent qu'une nouvelle entreprise soit créée et de voir les compétiteurs suivre derrière. Le marché étant ce qu'il est, il est libre à tous de créer une entreprise similaire, voire identique.

Toutefois, il est recommandé de prendre les précautions nécessaires durant la phase de démarrage et une façon de se protéger lors de discussions avec de potentiels collaborateurs est de mettre sur pied un contrat de confidentialité (aussi connu sous le nom de «NDA» pour «Non-disclosure agreement»).

Une entente de confidentialité est conseillée dans toute relation autant avec les fournisseurs, distributeurs et sous-traitants entre autres. Elle permet de protéger les informations cruciales quant au fonctionnement de l'entreprise, les stratégies et les secrets commerciaux, notamment.

Si vous souhaitez en savoir davantage, je vous invite à visionner mon Facebook Live durant lequel je réponds à ces questions en détail, vous pouvez cliquer ici ou visionner ci-dessous.

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