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J'ai arrêté de me plaindre pendant deux semaines, voici le résultat

Du 1er au 15 août dernier, j'avais décidé d'arrêter de chialer. Exactement. Plus de grognement "je suis fatiguée" à trois heures de l'après-midi au bureau. Plus de juron contre les conducteurs qui me coupent la route.
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Du 1er au 15 août dernier, j'avais décidé d'arrêter de chialer. Exactement. Plus de grognement "je suis fatiguée" à trois heures de l'après-midi au bureau. Plus de juron contre les conducteurs qui me coupent la route. Plus de claquement à l'intention de ceux qui n'écoutent pas. Et quel fut le fait marquant de ces deux semaines ? J'ai eu la confirmation que je ne suis pas une personne si mauvaise, ni si négative. EN PLUS, les optimistes ont tendance à vivre plus longtemps, d'après certaines études (en Anglais, NDLR). Et je suis suffisamment optimiste pour croire que ce sont les plus sérieuses.

Alors voilà les 5 principales choses, bonnes comme mauvaises, qui se sont produites lorsque j'ai arrêté de râler.

1. J'ai réalisé que je ne dormais pas assez

La principale jérémiade que j'ai dû me retenir de prononcer ? "Je suis fatiguée". Ou toute autre variante de "je suis épuisée". La culture américaine nous pousse à vivre de manque de sommeil et de cafés chez Starbucks. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de subir cette pression négative pratiquement tous les jours? J'en suis presque arrivée à me trouver moi-même pénible d'être si fatiguée. Dans la même veine, je me suis trouvée nulle à geindre "je meurs de faim". Non, Alexii. Tu n'as pas réellement conscience de ce que c'est qu'avoir faim (donc peut-être que tu n'es pas SI fatiguée que ça non plus).

2. Je me suis moins disputée

Je ne suis pas vraiment du genre à partir au quart de tour, mais je me suis rendu compte du nombre incroyable de disputes stériles que je pouvais avoir chaque semaine. Si mon fiancé Alex disait quelque chose qui me déplaisait, je ne pouvais pas tout de suite répondre. Ca m'a aidée à ne pas m'enflammer -et, plus important, ça m'a poussée à réfléchir avant de laisser sortir des mots de ma bouche. On nous le répète depuis la crèche, "réfléchis avant de parler", mais j'ai pu remarquer combien je néglige souvent ce conseil des plus basiques.

3. L'angoisse monte

Voilà le truc: cette expérience a été globalement positive, de mon point de vue. Elle m'a vraiment fait réfléchir à mes réactions dans certaines situations. Cela dit, on a parfois besoin de sortir ses quatre vérités. Un jour, je suis rentrée à la maison complètement crevée et quelque peu désorientée sur le plan émotionnel. Au lieu d'engager la conversation avec l'ami qui était alors chez moi ou avec mon fiancé, je me suis sur le champ fermée comme une huître. Quasiment comme si je n'envisageais aucune manière d'être optimiste à ce moment-là. Ce fut étrange. Je me suis couchée tôt ce soir-là. Mais sur une note plus légère...

4. Le pessimisme est un état d'esprit

Quand on décide d'arrêter de débiter un discours négatif, on commence à comprendre combien notre processus de réflexion peut l'être. Effectivement, je ne me suis pas plainte à haute voix lorsque j'étais fatiguée ou contrariée -mais je continuais quand même à le penser. Et autant un discours négatif vous épuise, autant les pensées négatives sont dangereuses.

5. J'ai plus prié

Lorsque j'étais obligée de transformer le négatif en positif, je me suis tournée vers Dieu. C'est peut-être dû à de précédentes expériences, mais c'est quoiqu'il en soit ce qui s'est passé. Et ça m'a nourrit l'esprit.

Et au bout du compte?

Des fois, c'est la merde. Après ma grève des plaintes, j'ai sans doute vécu les pires jours de mon existence. Imaginez des discussions difficiles, interminables mais nécessaires (et même pire: sans solution à la fin), combinées avec l'influx négatif d'autres personnes. Ajoutez-y quelques problèmes du "premier monde", comme j'aime les appeler -une mauvaise nuit de sommeil, un téléphone cassé et une voiture qui n'arrête pas de caler. Qu'ai-je fait? J'ai râlé. Jusqu'où ça m'a emmené? Pas bien loin. J'ai remarqué le jour suivant que ça n'allait pas si mal. Nous avons chacun de bons et de mauvais jours. Mais vous voulez la vérité? Tout est une question de point de vue.

Cet article, publié à l'origine sur le Huffington Post américain, a été traduit de l'anglais par Mathieu Bouquet.

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