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Le 20e Challenge Bell couronnera-t-il une Québécoise?

Pour sa 20e édition, le Challenge Bell pourrait bien s'offrir un cadeau que les amateurs de tennis de la Capitale nationale espèrent depuis longtemps : une championne Québécoise. En effet, l'édition 2012 du tournoi, qui se déroule du 8 au 16 septembre au PEPS de l'Université Laval, s'annonce plus prometteuse que jamais pour Aleksandra Wozniak et Eugénie Bouchard.
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Pour sa 20e édition, le Challenge Bell pourrait bien s'offrir un cadeau que les amateurs de tennis de la Capitale nationale espèrent depuis longtemps : une championne Québécoise. En effet, l'édition 2012 du tournoi, qui se déroule du 8 au 16 septembre au PEPS de l'Université Laval, s'annonce plus prometteuse que jamais pour Aleksandra Wozniak et Eugénie Bouchard.

« Tous les espoirs sont permis », affirme le directeur du tournoi, Jacques Hérisset, lorsque sondé au sujet de la possibilité de voir une Québécoise mettre la main sur le prestigieux trophée ainsi que sur la bourse de 37 000$ US qui l'accompagne. Soulignant que le Challenge Bell s'est toujours donné pour mission d'offrir aux joueuses d'ici la chance de participer à un tournoi d'envergure internationale, monsieur Hérisset constate que les efforts déployés au cours de deux dernières décennies portent aujourd'hui leurs fruits.

« D'année en année, on regarde l'évolution des Québécoises à qui on donnait jadis des laissez-passer pour les qualifications, puis ensuite pour le tableau principal, et qui se faufilent désormais de plus en plus loin dans le tournoi », s'enthousiasme-t-il, rappelant au passage qu'Aleksandra Wozniak a déjà atteint les demi-finales à deux reprises, en 2008 et en 2009, pour le plus grand bonheur du public.

Même si les dernières années ont été difficiles pour Wozniak, notamment en raison des nombreuses blessures qu'elle a mis du temps à guérir, les progrès qu'elle a accomplis depuis le début de l'année démontrent que la redoutable joueuse en elle est de retour. En l'espace d'un an seulement, Wozniak est en effet passée de la 200e place mondiale à la 48e, un classement qui la fera d'ailleurs figurer parmi les sérieuses prétendantes au titre de championne à Québec.

Non seulement ses plus récents succès, qui comprennent plusieurs victoires contre des joueuses classées parmi les 40 meilleures au monde, témoignent-t-ils de sa forme splendide, mais la composition du tableau de l'édition 2012 du Challenge Bell lui sera sans doute favorable. « Le tableau cette année sera un peu moins fort que lors des années précédentes, ce qui pourrait effectivement permettre à Aleksandra de devenir la première Québécoise à remporter le Challenge Bell », estime Valérie Tétreault, coordonnatrice des communications et des relations médias à Tennis Canada.

De plus, l'annonce du désistement de l'Américaine Christina McHale, qui aurait vraisemblablement été la première favorite du Challenge Bell cette année, vient brouiller encore davantage les cartes. Ce retrait, dû à une mononucléose, de la 24e meilleure raquette au monde est certes regrettable pour l'organisation, mais pas pour Wozniak. « Ce forfait devrait permettre à Aleksandra d'être dans les quatre premières têtes de série et donc de bénéficier d'une meilleure place dans le tableau », analyse madame Tétreault.

Outre Wozniak, le public de Québec aura également la chance d'assister aux prouesses de la jeune joueuse la plus prometteuse de la province, soit Eugénie Bouchard, qui a remporté les grands honneurs du volet junior du tournoi de Wimbledon plus tôt cette année. Madame Tétreault est d'avis que Bouchard, qui n'a que 18 ans et qui pointe actuellement au 173e rang mondial, pourrait très bien décrocher des victoires inattendues, compte tenu du fait que son style de jeu se prête très bien à la surface sur laquelle se déroule le Challenge Bell.

« Elle a une confiance en elle à toute épreuve. Peu importe qui elle affronte, lorsqu'elle se présente sur le terrain, elle croit en ses chances. C'est là la marque des championnes », assure madame Tétreault en parlant de la jeune prodige. Même si Bouchard amorce à peine sa transition chez les professionnels, madame Tétreault voit en elle un potentiel indéniable : la maturité dont elle fait montre tant sur le plan physique que psychologique est un atout qui devrait lui permettre de continuer à se développer rapidement.

Bien entendu, le parcours ne sera pas facile pour Bouchard et Wozniak à Québec : des joueuses telles que Yanina Wickmayer (29e), Mona Barthel (35e) et Sofia Arvidsson (51e) ne laisseront pas le trophée qu'elles convoient leur glisser entre les doigts. La beauté de la chose est que le public aura droit, une fois de plus, à des matches âprement disputés et d'une grande qualité.

« On n'a jamais fait de mauvaise publicité en disant que les top 10 viennent au Challenge Bell », soutient monsieur Hérisset. « Nous, ce qu'on vend aux gens, c'est des tableaux équilibrés, des matchs serrés, parce que les joueuses sont toutes proches [au classement] les unes des autres », explique-t-il. N'empêche que cette année, sans doute plus que jamais, les amateurs de tennis pourront non seulement rêver d'une championne québécoise, mais également y croire ardemment et en toute légitimité.

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