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Manon Massé réplique à une chronique de Denise Bombardier

«Quand j'ai lu la chronique de Denise Bombardier ce matin, il fallait que je dise quelque chose.»
Manon Massé, coporte-parole de Québec solidaire.
PC/Jacques Boissinot
Manon Massé, coporte-parole de Québec solidaire.

La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a qualifié de «cheap shot» un passage de la chronique de Denise Bombardier parue lundi matin dans les pages du Journal de Montréal.

Dans cette chronique portant sur les politiciens qui utiliseraient selon elle les inondations actuelles comme opération de charme du public, Mme Bombardier écrit d'autre part que «hier à Pierrefonds, Manon Massé de QS s'est retrouvée, elle, sur des terrains inondés en compagnie de sikhs et d'imams venus en renfort de l'Ontario pour soutenir les sinistrés. Nous avons ainsi droit à une offensive politique de minorités de tous genres dont on peut penser qu'elle instrumentalise aussi cette catastrophe naturelle à des fins militantes».

Mme Massé a débuté sa réponse en disant que «si je devais répondre à chaque chronique qui parle de moi, on ne serait pas sortis du bois», mais qu'elle ne trouvait pas «correct» que Denise Bombardier attaque du même coup «des citoyennes et des citoyens qui n'ont rien demandé au milieu d'une tragédie humaine».

En bon québécois, c'est ce qu'on appelle une cheap shot.Manon Massé

Elle confirme que plusieurs personnes à Pierrefonds hier portaient le turban, ce qui «ne devrait surprendre personne» puisque «plusieurs Québécoises et Québécois sont de confession sikhe».

Mme Massé estime que c'est l'altruisme, l'entraide et la solidarité de ces gens qui devraient être soulignés, plutôt qu'une «instrumentalisation du désastre par les minorités». «Je serai bien la dernière à me plaindre de voir des gens épargnés par les inondations prendre leur fin de semaine pour construire des digues et remplir des sacs de sable, même si certains viennent de l'autre bord de la rivière des Outaouais.»

«Ça vous fait peut-être peur, Madame Bombardier. Moi, ça me rend fière. Demandez aux gens de Pierrefonds s'ils se sentent instrumentalisés: quelque chose me dit que la personne qu'ils vont pointer du doigt ne porte pas de turban du tout», conclut la chef du deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale.

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