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Un nouveau départ (vert) pour le Bloc québécois

Le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, était de passage dans nos bureaux, mercredi.

Deux mois se sont écoulés depuis l'entrée en poste d'Yves-François Blanchet comme chef du Bloc québécois.

Les défis étaient nombreux après une année 2018 catastrophique pour le parti qui a vu sa chef Martine Ouellet remettre sa démission en juin dernier.

Après le retour au bercail des sept députés qui avaient claqué la porte et un congrès de refondation qui a eu lieu à la mi-mars, le Bloc voit finalement la lumière au bout du tunnel.

«Les membres, les militants et les gens qui étaient déjà sensibles au Bloc, clairement, réagissent très bien. Le financement rentre de leur propre initiative de façon importante. Quelques milliers de membres ont réadhéré au parti», a affirmé M. Blanchet qui était de passage dans les bureaux du HuffPost Québec, mercredi.

«L'unité n'est même plus un enjeu. On a un nouveau programme et on a traversé un congrès sans anicroche et sans tension d'aucune nature. On est définitivement de retour dans une position pour faire une offre politique intéressante», a-t-il ajouté.

À un peu moins de sept mois des élections fédérales, la côte est encore grande à remonter pour le Bloc. Dans un récent sondage Léger, le parti souverainiste arrivait en troisième place des intentions de vote des Québécois avec 17% contre 32% pour les libéraux et 24% pour les conservateurs.

Yves-François Blanchet et les bloquistes ont décidé d'orienter leur programme autour de l'environnement pour tenter de faire des gains.

Cet enjeu n'a toutefois pas beaucoup retenu l'attention dans la campagne électorale provinciale en 2018. L'ancien ministre dans le gouvernement péquiste de Pauline Marois entend démontrer qu'il ne faut pas isoler l'environnement de l'économie.

«Si on associe l'environnement à l'économie, si on dit "écoutez, c'est une transition vers un autre modèle", on va créer des emplois dans un modèle environnemental avant qu'il y ait des emplois dans le [milieu] pétrolier qui n'existeront plus. [...] Si on est capable de montrer cette évidente conciliation entre l'écologie et l'économie, je pense qu'on ne peut que gagner.»

Une annonce sous peu

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