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«Tout le monde en parle»: Le Pharmachien Olivier Bernard revient sur la polémique entourant les injections de vitamine C

«On peut être interpellé personnellement par une cause, mais en même temps, il faut tenir compte des faits scientifiques...»
Karine Dufour via Radio-Canada

Lors de son passage à Tout le monde en parle, ce dimanche 24 mars, Olivier Bernard, dit Le Pharmachien, a fait le point sur la polémique entourant les injections de vitamine C dans laquelle il a été impliqué il y a quelques semaines.

Au début du mois de mars, Olivier Bernard s'était dit victime d'une campagne d'insultes et de harcèlement de la part de militants souhaitant l'implantation d'une procédure d'injections de vitamine C pour les patients atteints de cancer devant subir des traitements de chimiothérapie.

Une pétition à cet égard avait d'ailleurs recueilli près de 120 000 signatures à l'Assemblée nationale.

Citant de nombreuses études, Le Pharmachien concluait que le lien entre la vitamine C et le soulagement des symptômes de la chimiothérapie ne pouvait pas s'appliquer à toute la population, par manque de données probantes. Une étude avance même que les injections de vitamine C pourraient nuire à l'efficacité de la chimiothérapie.

Je voulais juste que ça cesse. Je voulais recommencer à me sentir en sécurité avec ma blonde, et je ne voulais pas perdre ma job parce que des gens disent des faussetés à mon sujet.Olivier Bernard

S'il avait dit avoir atteint la limite qu'il pouvait supporter psychologiquement, Olivier Bernard a confirmé à Guy A. Lepage que cette déclaration ne signifiait en rien la fin du Pharmachien.

«Je me suis dit: je vais me retirer de ce dossier-là. Je vais prendre une pause, parce que, honnêtement, j'ai dit tout ce que j'avais à dire, a-t-il expliqué. Ce que je trouvais difficile dans ce cas-ci, c'est qu'il n'y avait pas beaucoup d'autres professionnels de la santé ou de scientifiques qui en parlaient.

«L'effet secondaire que ç'a eu, c'est qu'il y a eu comme un «wake-up call» de la communauté scientifique qui a fait: ''Heille, attends un peu, on n'a pas le choix de prendre position dans ce dossier-là''.

«Dans les deux, trois dernières semaines, on a entendu des associations d'oncologie qui ont dit: ''Nous, on arrive aux mêmes conclusions''. Donc voici l'information, et ayons un argumentaire sur les faits scientifiques. Ce n'est pas un débat d'opinions ici.

«Ça nous rejoint tous, les histoires de cancer. Ça nous interpelle, c'est normal. [...] Les gens qui ont soutenu la cause de la vitamine C injectable, je les comprends. [...] On peut être interpellé personnellement par une cause, mais en même temps, il faut tenir compte des faits scientifiques quand on prend des décisions en matière de santé», a-t-il conclu.

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