ÉTATS-UNIS - Le FBI a publié mardi 12 février 16 portraits de femmes victimes présumées du tueur en série américain Samuel Little, dessinés de mémoire par celui-ci.
Le FBI a déclaré à CNN que ses enquêteurs espèrent que des personnes, "un membre de la famille, un ancien voisin, un ami, pourraient reconnaître les [victimes] et fourniraient un indice crucial pour aider les autorités à procéder à une identification".
En 2014, Samuel Little a été accusé du meurtre de trois femmes, commis en Californie entre 1987 et 1989. Reconnu coupable, il a été condamné à l'emprisonnement à perpétuité.
À partir du mois de mai 2018, le tueur a ensuite raconté avoir étranglé à mort des dizaines d'autres femmes, vulnérables, dont beaucoup étaient impliquées dans la prostitution ou toxicomanes, à travers les États-Unis.
Plus de 90 personnes assassinées
En tout, Samuel Little a avoué avoir assassiné près de 90 personnes, ce qui en fait l'un des tueurs en série les plus prolifiques de l'histoire américaine. Les autorités ont déclaré avoir confirmé plus de 36 de ces cas jusqu'à présent, rapporte le Los Angeles Times.
Malgré les aveux détaillés de Samuel Little, mettre au jour l'identité de toutes les victimes s'avère difficile pour les enquêteurs du FBI. Un grand nombre des victimes du tueur en série vivaient en marge de la société et leur mort n'a pas fait l'objet d'une enquête, a précisé le bureau fédéral américain.
Désormais, le FBI espère que les portraits publiés de Samuel Little de ses prétendues victimes les aideront à résoudre certains des cas non résolus: "Nous voulons donner à ces femmes des noms et à leur famille des réponses attendues depuis longtemps". "C'est le moins que nous puissions faire", a indiqué le FBI à CNN.
Sur son site, le FBI a donné des informations sous chacun des portraits de femmes dessinés, notamment la date approximative du meurtre et l'État où a été retrouvée la victime.
À voir également sur Le HuffPost:
LIRE AUSSI
- Avec le shutdown, le FBI ne peut plus financer ses opérations Le FBI a sérieusement enquêté pour savoir si Trump travaillait pour les Russes