POLITIQUE - L'anecdote avait fait sourire à Paris, elle n'a visiblement pas échappé aux gilets jaunes toulousains mobilisés ce samedi 19 janvier pour "l'acte X" du mouvement. Alors que plusieurs milliers de manifestants se sont regroupés dans la Ville Rose dans une ambiance parfois tendue, des contestataires ont tagué un message plein d'ironie sur la façade de la mairie, un bâtiment historique situé sur la place du Capitole, comme l'a constaté un journaliste de France3 Midi-Pyrénées.
"Alors Moudenc, tu viens plus en manif?", indique ce message signé "GJ" à l'adresse du maire de la ville, Jean-Luc Moudenc.
Une référence explicite à une escapade qu'a révélée l'édile Les Républicains, proche d'Edouard Philippe, ce mercredi à Libération. L'élu a dévoilé qu'il s'était infiltré début décembre, à l'aide d'une tenue de motard, dans une manifestation des gilets jaunes pour observer "le mode opératoire et [la] composition" des casseurs.
Témoignant sur BFMTV, Jean-Luc Moudenc avait déploré "la pure violence" qui s'est exprimée dans sa ville en marge des cortèges de gilets jaunes.
Depuis le début du mouvement, la Ville Rose a régulièrement fait les frais des casseurs. Lors de l'acte IX, la manifestation toulousaine avait, à nouveau, été émaillée d'incidents. Le maire avait chiffré à 2,6 millions d'euros la facture pour la collectivité -mairie, métropole et transports urbains- des dégradations liées au mouvement.
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