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Montréal: la pétition pour restreindre le Publisac est rejetée par la Ville

Ce genre de pétition doit être adressée à un arrondissement, explique le greffier.
Benjamin Egerland / EyeEm via Getty Images

Le Publisac est sauf, pour l'instant. Et, avec lui, les hebdomadaires de quartier imprimés par Transcontinental et distribués dans ces sacs de circulaires et dépliants.

Charles Montpetit, un résidant de Montréal, a déposé une pétition à l'hôtel de ville. Il avance que le Publisac va à l'encontre des objectifs environnementaux de la Ville, puisqu'il contribuerait environ 500 tonnes de déchets par semaines, selon ses estimations.

M. Montpetit demandait que le Publisac ne soit distribué qu'aux résidents qui le réclament spécifiquement. Actuellement, il est distribué chaque semaine à 800 000 foyers, soit la vaste majorité des résidences de Montréal. Il est toutefois possible de se soustraire de la distribution et 5% des résidents le font, selon le distributeur.

Le citoyen se butte toutefois à une technicité réglementaire: il a déposé sa pétition à la ville-centre alors que la distribution de matériel publicitaire comme le Publisac est une compétence d'arrondissement.

Le greffier a donc rejeté la demande. S'il l'avait acceptée, cela aurait forcé la tenue d'une consultation publique.

«Les citoyens qui l'ont déposé ont toutefois la possibilité de le soumettre à nouveau au bureau d'arrondissement concerné», souligne-t-on dans les documents qui seront soumis mercredi au comité exécutif de la Ville.

Un débat à faire

La guerre n'est toutefois pas encore terminée pour Transcontinental ou les hebdomadaires locaux distribués par l'entreprise. L'administration de Valérie Plante a déjà fait connaître son intention de se pencher sur la distribution du Publisac, même si elle ne sera pas forcée de tenir une consultation publique portant spécifiquement sur ce sujet.

«Nous tenons à vous informer que le membre du comité exécutif responsable de l'environnement et du développement durable, M. Jean-François Parenteau, a déjà annoncé l'intention de la Ville d'examiner de façon plus large les enjeux reliés aux Publisacs dans le cadre de la consultation publique qui aura lieu en 2019 sur la révision du Plan directeur de gestion des matières résiduelles», lit-on dans la lettre remise par le greffier à M. Montpetit.

Par le passé, Transcontinental a affirmé que son produit est responsable sur le plan environnemental parce qu'il est principalement composé de fibres recyclées et qu'il est à nouveau recyclable.

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