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Vélo fantôme: l'organisme qui ne voulait plus exister

«Notre but c'est de ne jamais mettre un autre vélo fantôme.»

Vous avez probablement vu le résultat des actions du collectif Vélo fantôme quelque part. Dans le viaduc Saint-Denis, sur les rues Bélanger, Saint-Zotique, Rosemont... Vous avez entendu parler d'un de leurs monuments posés sur la voie Camillien-Houde à la suite de la mort du jeune Clément Ouimet. Vous avez aussi probablement lu dans les médias que la Ville de Montréal a ensuite fermé cette avenue de transition par-dessus le Mont-Royal.

Samedi le 17 novembre, c'était au tour Clément Bazin de voir un vélo blanc à sa mémoire apparaître au coin des rues Lajeunesse et Crémazie, lieu où il a perdu la vie le 13 septembre dernier.

Le collectif Vélo fantôme est certes un organisme à saveur politique. Quand un cycliste meurt dans les rues de Montréal, ses membres installent un vélo blanc à la mémoire de cette personne. Ils revendiquent entre autres de meilleures infrastructures, une implication politique et un changement de mentalité quant aux déplacements à deux roues dans la région métropolitaine.

Mais il serait faux de croire qu'ils utilisent ces évènements seulement pour faire passer un message. Les cérémonies de vélos fantômes ont aussi un caractère très personnel. La famille et les amis de la victime peuvent y trouver un réconfort. Il s'agit de célébrer la vie et d'ériger un monument à la mémoire de cette personne qui est décédée en raison de son choix de transport.

Dans le reportage « l'organisme qui ne voulait plus exister» présenté ci-haut, le HuffPost Québec suit le processus du collectif alors que les organisateurs préparent la cérémonie pour Clément Bazin.

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