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Reconnaissance des partis: les négociations avec le PQ et QS sont commencées

Une première rencontre à ce sujet s'est tenue mercredi matin.
Gabriel Nadeau-Dubois espère que les négociations se termineront «avant le 26 novembre au soir».
La Presse canadienne
Gabriel Nadeau-Dubois espère que les négociations se termineront «avant le 26 novembre au soir».

QUÉBEC – Un mois et demi après les élections, le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire (QS) ne savent toujours pas s'ils peuvent engager plus de personnel ou s'ils auront une voix aux commissions parlementaires à l'Assemblée nationale.

Une première rencontre entre les quatre partis s'est déroulée mercredi matin à Québec afin de déterminer si le PQ et QS – qui comptent chacun 10 députés dans leurs rangs – pourront être reconnus comme des partis politiques à part entière.

Règle générale, les partis d'opposition reconnus doivent comporter au moins 12 députés ou avoir obtenu au moins 20% des voix aux plus récentes élections. Le PQ a obtenu 17% des voix, alors que QS suit tout près derrière avec 16% des voix.

À la sortie de la rencontre, Gabriel Nadeau-Dubois, leader parlementaire de QS, dit avoir senti que tout le monde négociait de bonne foi et qu'il y avait de l'écoute de la part du gouvernement et des libéraux, qui forment l'opposition officielle.

Nous sommes maintenant dans une nouvelle ère où il y a des partis politiques multiples.Gabriel Nadeau-Dubois

«Pour le moment, tout va bien, mais c'est sûr qu'on a beaucoup de choses à discuter», a-t-il souligné après des discussions qui auront duré une heure et demie.

Entre autres choses, les partis doivent s'entendre sur le montant des budgets, sur le temps de parole lors de la période des questions et lors des commissions parlementaires de même que sur le plan des banquettes dans la Salon bleu.

Puisque le PQ et QS ont obtenu des résultats quasi identiques, à un point de pourcentage près le jour du scrutin, les deux partis s'attendent à être traités de façon équitable.

Le temps presse avant la session

La semaine dernière, M. Nadeau-Dubois a confié au Devoir qu'il était «insatisfait du rythme des discussions» et a reproché au gouvernement caquiste de priver ses députés des «moyens pour faire leur travail».

«On était impatients parce qu'il n'y avait pas eu de rencontre. On voulait au moins que ça commence, parce qu'il faut commencer pour terminer. Là, au moins, c'est commencé et ça s'en va dans la bonne direction», s'est réjoui le co-porte-parole de QS.

Il espère qu'une décision sera prise avant le début de la courte session parlementaire, qui commence le 27 novembre.

À son avis, l'Assemblée nationale doit revoir ses façons de faire, alors que le 1 octobre dernier a sonné la fin du système bipartite entre le Parti libéral du Québec et le Parti québécois.

«Nous sommes maintenant dans une nouvelle ère où il y a des partis politiques multiples. Si nous allons de l'avant avec la réforme du mode de scrutin, il y aura de plus en plus de partis politiques représentés. Nous devons prendre cela en considération», a estimé M. Nadeau-Dubois.

Le PQ, de son côté, n'a pas voulu commenter avant la fin des négociations. Une deuxième rencontre doit avoir lieu jeudi matin.

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