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Après les dosettes de café, Keurig se lance dans les cocktails

Ça pourrait coûter moins cher qu'une soirée au bar.

Envie de célébrer la fin de la semaine (ou de la journée), mais trop claqué pour sortir dans un bar? Keurig a pensé à vous.

En partenariat avec le géant de la bière Anheuser-Busch, le spécialiste des machines à dosettes de café propose Drinkworks, la première machine à faire des cocktails à l'aide de dosettes.

Mais non, vous ne pourrez pas vous rendre immédiatement chez votre détaillant préféré pour en acheter une comme cadeau de Noël. La machine sera d'abord offerte en projet pilote dans la région de Saint-Louis, au Missouri. Le «bar maison» sera ensuite vendu en Californie et en Floride en 2019, puis une commercialisation à grande échelle aura lieu en 2020.

«Les consommateurs souhaitent profiter de cocktails complexes à la maison, mais ça prend du temps, c'est coûteux et salissant», juge le PDG de Drinkworks, Nathaniel Davis, dans un communiqué de presse. «Nous sommes confiants que la machine que nous avons créée résout ce problème parfaitement.»

M. Davis indique de plus que le projet pilote permettra de recueillir les commentaires du «vrai monde» avant de poursuivre l'expansion de Drinkworks.

Ce n'est donc pas demain la veille que les bars vont fermer.

De tout pour tous les goûts

Déjà, la variété de dosettes-cocktails est bien garnie. La machine Drinkworks permettra de faire des daiquiris, des cosmopolitans, des gin tonics, des Long Island iced tea, des margaritas, des Moscow mules, ou des old fashioned, pour ne nommer que ces cocktails classiques. Il sera aussi possible de se couler une bière instantanément avec une capsule. En tout, 24 capsules différentes seront offertes.

La machine Drinkworks sera en vente à 299 $US et les dosettes se détailleront à 3,99 $US chaque ou 15,99 $US pour quatre.

Respecter les limites

Le directeur général d'Éduc'Alcool, Hubert Sacy, voit un point positif à prime abord au concept. «Si vraiment on respecte la dose d'une consommation par capsule, c'est déjà bien, parce que les gens ont tendance à en mettre plus lorsqu'ils font eux-mêmes leurs cocktails. Ça aiderait donc à respecter les limites», évalue-t-il.

M. Sacy ne voit pas, à première vue, de problèmes particuliers liés au fait d'avoir une telle machine à la maison. «Bien sûr, il ne faut pas que les mineurs puissent s'en servir, par exemple, mais c'est la même chose que si on laissait une caisse de bières dans le frigo», juge-t-il.

La machine pourrait donc devenir plus rentable que les soirées au bar rapidement. Mais quel serait le prix pour l'environnement? Bien que Keurig souligne faire des efforts pour que les dosettes soient récupérables à 100%, la compagnie ne prévoit pas y arriver avant 2020. L'arrivée de ce nouveau produit risque donc d'entraîner plus de déchets dans des sites d'enfouissement.

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