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Montréal: Valérie Plante promet un budget mariant environnement et économie

La mairesse a déjà annoncé que la hausse des taxes — toutes les taxes — serait en-deçà du taux d'inflation.
Valérie Plante et Benoit Dorais, lors de la présentation du budget 2018 de la Ville de Montréal.
Olivier Robichaud
Valérie Plante et Benoit Dorais, lors de la présentation du budget 2018 de la Ville de Montréal.

L'environnement et l'économie marcheront «main dans la main» dans le second budget de l'administration Plante, promet la mairesse.

Mercredi, les élus du comité exécutif se sont réunis pour une dernière rencontre avant la présentation du budget 2019. Valérie Plante en a profité pour glisser un mot sur ses orientations.

«Ce sera un budget pro-économie et pro-environnement, parce que les deux ne sont pas en opposition. Ils vont de pair, mais il faut les aider à marcher main dans la main», a-t-elle dit.

Les détails du budget seront connus jeudi.

Mme Plante a déjà promis que la hausse du compte de taxes serait inférieure au taux d'inflation. En janvier dernier, les hausses de 3,3% pour les propriétés résidentielles et 3% pour les propriétés non résidentielles avaient fait mal à son administration.

Mme Plante s'était défendue en disant qu'elle avait promis seulement de garder la taxe foncière sous le niveau de l'inflation. Cette explication n'a toutefois convaincu personne.

Le parti d'opposition Ensemble Montréal demande toutefois à la mairesse d'aller plus loin. Son chef Lionel Perez réclame une hausse sous la barre de 1% afin de compenser la forte augmentation imposée cette année. Ainsi, la hausse moyenne serait de 2,15% sur deux ans.

Lionel Perez, chef intérimaire d'Ensemble Montréal et chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal
Olivier Robichaud
Lionel Perez, chef intérimaire d'Ensemble Montréal et chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal

M. Perez demande également que l'administration Plante implante un taux de taxation différencié pour la première tranche de valeur des immeubles non résidentiels. Cette mesure, promise par l'ex-maire Denis Coderre en campagne électorale, est possible grâce au statut de métropole.

«Nous serions extrêmement déçus si l'administration décidait de ne pas le faire, elle qui parle constamment du besoin de venir en aide aux commerces de proximité. C'est d'ailleurs le propre comité de la mairesse, présidé par M. Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, qui en a fait une de ses principales recommandations », souligne le chef de l'opposition.

M. Perez demande également un nouveau plan de contrôle de la main-d'oeuvre, semblable à celui imposé par l'ex-maire Coderre. Celui-ci avait tenté de réduire de 10% la taille de la fonction publique, avec des résultats mitigés.

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