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Denis Coderre ne ferme pas la porte à un retour en politique municipale

Mais l'ancien maire de Montréal exclut de se présenter au fédéral et au provincial.
Denis Coderre lors de son discours après sa défaite électorale de novembre 2017.
Paméla Lajeunesse
Denis Coderre lors de son discours après sa défaite électorale de novembre 2017.

Presque un an jour pour jour après sa défaite à la mairie de Montréal, Denis Coderre a toujours le feu sacré pour les intérêts de la métropole.

Celui qui est maintenant médiateur au Réseau mondial des élus locaux francophones croit qu'on peut faire rayonner Montréal de plusieurs façons, a-t-il affirmé en entrevue à l'émission Gravel le matin sur ICI Première.

«Ce qui est important pour moi, c'est d'être utile et de mettre à contribution mon expérience. On a tissé des liens serrés entre Montréal et plusieurs villes du monde. [...] On le sait que les villes ont un rôle à jouer et il y a plusieurs façons d'être utile», a-t-il déclaré mardi matin.

Au cours de l'entrevue d'une douzaine de minutes, l'animateur Alain Gravel a questionné l'ancien maire de Montréal sur son désir ou non de revenir en politique active. M. Coderre, qui n'aura eu qu'un seul mandat à la mairie de la métropole, ne s'est pas défilé et a mentionné qu'il étudiait ses options.

«Il est trop tôt pour en parler. [...] J'ai été quand même 35 ans actif en politique. Alors on verra si la situation se présente. Mais je serai très certainement toujours intéressé à l'émancipation de ma ville et de mon pays», a-t-il expliqué.

Il a toutefois précisé qu'un éventuel retour se ferait seulement au niveau municipal, rejetant ainsi les rumeurs qui pourraient l'envoyer chez les libéraux fédéraux ou provinciaux.

«On regarde les options, mais pour l'instant, il n'y a rien que j'envisage», a-t-il lancé.

M. Coderre est aussi revenu sur le revers de son parti contre celui de Valérie Plante en novembre 2017. L'homme de 55 ans a dit assumer ses décisions et ne semble plus amer de sa défaite.

«Je vais vous avouer qu'après un an, c'était important que je prenne une pause. Il fallait que je prenne soin de moi. J'avais des défis personnels que j'ai réglés», a-t-il relaté.

L'ancien député fédéral n'a pas voulu commenter le bilan de la première année de Mme Plante au pouvoir, soulignant plutôt que son parti avait redonné un élan à la métropole.

«Je ne suis pas là pour jouer à la belle-mère ou pour dire comment est Mme Plante. Je suis très fier de ce qu'on a accompli. Plusieurs experts l'ont dit, qu'on aime ou non le style, nous avons contribué à la renaissance de Montréal», a-t-il convenu.

«Que des gens par idéologie décide de changer des choses, bien écoutez, ils ont la légitimité de le faire. Les gens vont juger par la suite. Mais moi je ne me définirai pas par rapport aux autres», a-t-il ajouté.

M. Coderre est quelque peu revenu sur le controversé dossier de la Formule Électrique. Ne condamnant pas le choix de Mme Plante de mettre fin à l'évènement, il a réitéré qu'il l'aurait conservé s'il avait été réélu. Il a néanmoins concédé que son parti et lui ont commis une «erreur majeure» en ne dévoilant pas le nombre de billets vendus pendant la campagne électorale.

Outre son travail chez Stingray et son poste au Réseau mondial des élus locaux francophones, M. Coderre occupe aussi son temps en étant ambassadeur pour la fondation de l'Hôpital juif de Montréal. Il a aussi affirmé en ondes qu'il préparait un livre sur la diplomatie urbaine.

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