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Montréal: plus besoin de mourir pour changer une intersection dangereuse

L’administration Plante a retiré ce critère de la grille menant à l’analyse et au réaménagement des intersections.
sestovic via Getty Images

Montréal n'attendra plus qu'un accident se produise avant d'évaluer la dangerosité d'une intersection. Ce critère a été retiré des éléments permettant à un citoyen de réclamer une intervention de la Ville.

Chose promise, chose faite. Après avoir dénoncé le fait que l'ancienne administration imposait un minimum d'accidents avant d'évaluer la possibilité de réaménager un lieu, l'administration Plante a annoncé que ce critère a été retiré de la grille d'analyse.

L'annonce a été faite mercredi par le conseiller responsable du transport et de l'urbanisme, Éric Alan Caldwell.

Nous n'attendrons plus un nombre minimal de décès pour partir les analyses. Toute mesure ayant fait ses preuves pour améliorer la sécurité routière sera analysée.Eric Alan Caldwell

En campagne électorale, l'équipe de Valérie Plante avait critiqué l'ancien maire Denis Coderre à ce sujet. Des arrondissements dirigés par Projet Montréal s'étaient vu refuser des interventions parce qu'ils ne pouvaient pas prouver qu'il y avait eu des collisions.

Le maire de Rosemont-La Petite-Patrie, François Croteau, avait donné l'exemple des croisements entre le boulevard Saint-Michel et les rues Jean-Talon et Masson.

La mesure s'inscrit dans la politique de «Vision Zéro», qui vise à réduire à néant le nombre de décès et de blessures graves parmi les cyclistes et les piétons.

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