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Harcèlement: la mairesse de Villeray doit maintenant être accompagnée dans ses fonctions

L'accompagnateur se rapportera au contrôleur général de Montréal, chargé d'enquêter sur les allégations visant Giuliana Fumagalli.
Giuliana Fumagalli, mairesse de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, a été exclue du caucus de Projet Montréal à la suite d'allégations de harcèlement au travail.
Olivier Robichaud
Giuliana Fumagalli, mairesse de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, a été exclue du caucus de Projet Montréal à la suite d'allégations de harcèlement au travail.

Presque trois mois après son expulsion du caucus de Valérie Plante, la mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension Giuliana Fumagalli doit maintenant être accompagnée dans ses tâches quotidiennes. L'enquête se poursuit sur les allégations de harcèlement la visant.

Mme Fumagalli est dans la tourmente depuis le mois de mai, lorsque les premières allégations ont fait surface. Un protocole de médiation a été mis sur pied par la mairesse de Montréal, Valérie Plante, afin de régler la situation.

Mme Fumagalli aurait toutefois brisé les termes de l'entente issue de la médiation, ce qui a mené à son expulsion et au déclenchement d'une enquête interne confiée au contrôleur général de Montréal.

Vendredi, la Ville a fait état des premières conclusions du contrôleur général.

«Les vérifications effectuées ont permis au contrôleur général d'identifier des problématiques liées au climat de travail, et l'enquête suit son cours. Dans le cadre de ses vérifications, le contrôleur général a recommandé que la mairesse de l'arrondissement, Mme Giuliana Fumagalli, soit accompagnée par une personne dans l'exercice de ses fonctions», lit-on dans un communiqué de presse.

L'accompagnateur devra se rapporter au contrôleur général.

Depuis le mois d'août, Mme Fumagalli ne peut plus se présenter à ses bureaux dans Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, ni communiquer avec les employés de l'arrondissement. Vendredi, il n'était pas clair si ces mesures étaient encore en place.

La plainte initiale vise une seule employée, mais l'administration Plante a toujours refusé de dire combien de personnes avaient porté plainte contre Mme Fumagalli. Vendredi, la Ville a au moins admis qu'il y en a eu plus d'une.

Selon nos informations, il y en aurait au moins six.

À cela s'ajoute le fait que deux chefs de cabinet et deux attachés politiques de Mme Fumagalli ont quitté leurs fonctions depuis l'élection de novembre 2017.

Mme Fumagalli n'a pas répondu aux multiples demandes d'entrevues du HuffPost Québec depuis l'éclatement de cette affaire. Au mois d'août, elle a dit qu'elle ne ferait plus de commentaires afin de ne pas nuire à l'enquête.

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