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«Caféine», pour ceux qui ont besoin de leur dose

De quoi ravir le caféinomane curieux.
Sarah-Émilie Nault
Étienne Brière
Sarah-Émilie Nault

Les Québécois ont de plus en plus soif de café, plus précisément de bon café. Et de cette effervescence dans le milieu caféiné est né Caféine, lieux et artisans d'ici, un guide vous invitant à l'exploration des meilleures adresses de la province, du populaire breuvage et des artisans qui le concoctent avec grand soin. Entrevue avec l'auteure, la journaliste et caféinomane Sarah-Émilie Nault.

Caféine
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Tu donnes ton avis sur beaucoup de cafés de Montréal, voire du Québec et d'ailleurs. Mais est-ce dans le but que les gens se fassent un itinéraire café?

«Au départ, je voulais faire un guide des cafés que moi j'aime. Rapidement, ça s'est étendu au Québec. (rire) Je me suis aussi dit que ça serait cool d'aller au-delà du guide, d'aborder plein d'autres sujets [NDLR : l'auteure résume notamment la culture des cafés dans la province, décrit la «troisième vague» des cafés plus raffinés et aborde l'avenir incertain du breuvage victime de sa popularité et du réchauffement climatique]. Je voulais que ça soit un guide, mais qu'il ne soit pas présenté de la même façon que les autres. En bref, c'est un guide de voyage nouveau genre.»

Que veux-tu que tes lecteurs tirent de ton ouvrage?

«Je veux que les gens sortent de leur ville, de leur quartier, pour aller découvrir un nouveau café, un nouveau grain ou encore qu'ils en découvrent un à deux pas de chez eux.

J'ai des amis qui habitent [le quartier] Saint-Henri et qui n'avaient jamais entendu parlé de Saint Henri micro-torréfacteur. Ils connaissaient plus celui du marché Jean-Talon même si le premier a ouvert dans Saint-Henri.»

Qu'en est-il de la culture de café en région? La «troisième vague» s'est rendue?

«Ça commence, mais on n'est pas encore là. Je dirais que le café Frida à Trois-Rivières ou le Nektar à Québec se qualifient dans la "troisième vague" et commencent à convertir des gens. Il n'y a plus juste des Tim Hortons. En Abitibi, par exemple, on n'a pas une troisième vague, mais on commence à voir le café différemment. C'est long d'implanter quelque chose de nouveau.»

Kira-Yan via Getty Images

Toi qui es fan de café, qu'as-tu appris sur le breuvage? En fait, qu'est-ce qui t'a le plus surpris?

«Le côté scientifique du café. J'ai été interpellé par un article de Valérie Borde publié dans le magazine L'actualité [NDLR : intitulé «Sauver le café»]. J'ai découvert que le café était vraiment en péril à cause des réchauffements climatiques, ben oui, et qu'une tonne de scientifiques s'affairait, dans le fin fond de la Colombie, à trouver une manière de cloner le plant de café pour qu'il résiste au temps plus chaud, aux champignons et aux bébites. Je l'ai interviewée et ça se retrouve dans le livre.»

EN RAFALE :

Ton café pref?

«Le Pista. J'aime design, l'architecture, le café et même le propriétaire Maxime, un jeune passionné qui mise sur des produits locaux.»

Ton barista pref?

«Les gars du café Paquebot. Le premier sur la rue Bélanger à Montréal. Ils sont super cool et beaux à voir aller.»

Le meilleur nouveau café?

«Hélico dans Hochelaga-Maisonneuve»

Un vieux café qu'on ne connait pas assez?

«Saint Henri micro-torréfacteur. C'est beau, c'est cool avec les bancs d'église et ça sent bon»

Combien de café as-tu bu pendant la rédaction du livre?

«En fait, je n'en bois pas tant. (rire) Un par jour. Des fois deux. Je profite de celui que je bois. Ça m'a pris un an à rédiger. Je dirais donc 365.»

Les photos de la soirée de lancement :

Lancement du livre «Caféine, lieux & artisans d'ici»

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