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«Tout le monde en parle»: Denise Bombardier règle ses comptes avec Simon Durivage

«C'était quelqu'un qui ne respectait pas les autres, qui était grossier et vulgaire...»
Denise Bombardier à «Tout le monde en parle», le 21 octobre 2018.
Karine Dufour via Radio-Canada
Denise Bombardier à «Tout le monde en parle», le 21 octobre 2018.

Denise Bombardier était de passage à Tout le monde en parle, ce dimanche 21 octobre, pour discuter de ses mémoires, Une vie sans peur et sans regret, publiés aux Éditions Plon.

«Je l'ai écrit en pensant à ma petite-fille Rose, qui a 17 mois depuis hier. Je veux qu'elle sache qui était sa grand-mère, je veux qu'elle sache ce qu'était le Québec», a expliqué la principale intéressée, en parlant des motivations derrière ce nouvel ouvrage.

Au cours de son entrevue avec Guy A. Lepage, la journaliste, animatrice et romancière (entre autres) a fait le point sur sa longue carrière, sa relation avec la France, bien différente de celle qu'elle entretient avec le Québec, ses amours - notamment sur sa relation passionnelle avec Lucien Bouchard, qu'elle a fréquenté alors que ce dernier était ambassadeur du Canada à Paris au milieu des années 1980.

Denise Bombardier est également revenue sur son combat de tous les instants contre la pédophilie, elle qui ne s'est pas gênée pour dénoncer publiquement la pensée et les agissements de certains écrivains durant les années 1970.

«La Presse avait publié une demi-page à droite de la page éditoriale dans laquelle elle faisait l'éloge de la pédophilie, avec tous les arguments du lobby pédophile, en disant que les enfants qui avaient été initiés par des adultes étaient plus épanouis à la fin de l'adolescence. Et personne n'a réagi.

«Et je dois dire que là-dessus, je n'ai pas pu résister, parce que moi aussi j'ai été abusée sexuellement à 12 ans, à Radio-Canada, par un réalisateur qui ne faisait que des émissions avec les enfants, comme par hasard.»

Denise Bombardier à «Tout le monde en parle», le 21 octobre 2018
Karine Dufour via Radio-Canada
Denise Bombardier à «Tout le monde en parle», le 21 octobre 2018

Des comptes à régler

Dans son nouveau livre, Denise Bombardier ne se gêne pas non plus pour régler ses comptes avec plusieurs personnalités publiques, notamment Simon Durivage, avec qui elle a animé l'émission Le Point, sur les ondes de Radio-Canada.

«Je ne lui en veux plus, mais il a heurté tellement de gens dans la boîte. C'était quelqu'un qui ne respectait pas les autres, qui était grossier et vulgaire, a-t-elle déclaré. J'entrais le matin et je l'entendais dire: ''La tabarn*k, elle on va la faire..."»

«Je l'ai vu insulter des gens. [...] C'est son fond de carrière, tout le monde a connu des expériences avec lui.»

«Tous les gens que j'ai vu pleurer et qui étaient stressés, et qui avaient peur de perdre leur contrat, donc qui ne pouvaient pas s'en aller. [...] Je trouve que c'est tellement injuste.»

Des déclarations qui s'inscrivent évidemment dans la mouvance des multiples révélations concernant nombre de personnalités publiques que nous avons pu entendre au cours de la dernière année...

Une vie sans peur et sans regret de Denise Bombardier est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies.

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