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Charge mentale: François Lambert estime que les femmes se posent en victimes

Il considère que cela constitue de «la valorisation de la victimisation».
L'ex-dragon et homme d'affaires François Lambert.
Radio-Canada
L'ex-dragon et homme d'affaires François Lambert.

L'homme d'affaires et ex-dragon François Lambert a livré le fond de sa pensée sur la charge mentale, samedi matin.

La charge mentale est communément décrite comme principe de sociologie où l'organisation des tâches du foyer est reléguée à une seule personne de la famille, plus fréquemment la mère.

«Hier j'écoutais la radio et une auteure parlait de son nouveau livre sur la charge mentale ou émotionnelle de la mère dans un couple. Plus j'écoutais et plus cela ressemblait à la valorisation de la victimisation», indique François Lambert sur sa page Facebook.

Selon lui, au Québec, «on aime jouer les victimes». Pour lui, il y a une charge émotionnelle à gérer lorsqu'on est parent, «point». Pour lui, la charge émotionnelle ne doit pas être vue comme telle, mais plutôt comme une responsabilité.

Être parent est la plus grande responsabilité que nous devons apprendre à gérer. Il n'a jamais une pause et on ne peut plus reculer, ils sont avec nous pour notre vie.François Lambert

Pour lui, le couple doit partager les tâches et chaque personne doit accepter que l'autre puisse arriver au résultat avec des moyens différents.

L'entrepreneur fait un parallèle avec la gestion d'une entreprise, qui a également sa charge mentale, estime-t-il, soulignant que certains dirigeants ne peuvent la tolérer et retournent évoluer comme salariés.

«On ne peut faire cela comme parents!», conclut-il.

Une position qui fait réagir

La prise de parole de François Lambert a fait réagir la chroniqueuse Manal Drissi, qui a ironisé sa position dans un commentaire sur Facebook. «Pis nous on était là comme des connes à essayer de changer les choses en faisant des incantations devant un placenta fraîchement séparé d'un enfant mâle pour invoquer la déesse de la libération de la charge mentale. Les féministes, des fois...», a-t-elle écrit.

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