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Décès de Lise Payette: les hommages fusent

Mais certains rappellent aussi que les dernières années de sa vie ont été marquées par les controverses.
La Presse canadienne

Le décès de la journaliste, politicienne et animatrice Lise Payette a donné lieu à plusieurs hommages sur les réseaux sociaux jeudi matin.

En pleine campagne électorale, les chefs des principaux partis n'ont pas manqué de souligner l'apport de Mme Payette à la lutte féministe dans les années 70, notamment grâce à l'émission Appelez-moi Lise.

Plusieurs politiciennes ont également rendu hommage à celle qui fut la première à insister pour qu'on l'appelle «la ministre», à une époque où le titre n'était jamais féminisé.

Même Céline Dion s'est remémorée son passage à Appelez-moi Lise, avec un clin d'oeil à la devise du Québec - «Je me souviens» - qui figure maintenant sur les plaques d'immatriculation grâce à l'initiative de Mme Payette.

Pierre Karl Péladeau a souligné ses «apports considérables à la société québécoise», tandis que plusieurs l'ont décrite comme une pionnière dans l'univers médiatique québécois.

Plusieurs ont aussi pris soin d'offrir leurs condoléances à ses trois enfants, Daniel, Dominique et Sylvie, qui ont également perdu leur père André Payette en mai dernier.

À travers les hommages, d'autres ont toutefois rappelé que la vie de la femme n'a pas été exempte de controverses, particulièrement au cours des dernières années. Certains ont encore en travers de la gorge sa défense du cinéaste Claude Jutra, accusé d'inconduites sexuelles avec des mineurs, et sa tentative de convaincre Léa Clermont-Dion de ne pas porter plainte pour agression sexuelle contre l'ex-journaliste Michel Venne.

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