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François Legault remet en doute la parole de Philippe Couillard

Des relents de l’affaire Ouimet?
Le chef de la CAQ François Legault, à droite, et son candidat dans Portneuf, Vincent Caron, arrivent au Ti-Oui Snack Bar de Saint-Raymond.
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Le chef de la CAQ François Legault, à droite, et son candidat dans Portneuf, Vincent Caron, arrivent au Ti-Oui Snack Bar de Saint-Raymond.

QUÉBEC – Après avoir promis de mener une campagne «positive», le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault s'en est pris à l'«arrogance» des libéraux et a remis en doute leur intégrité.

«Ça fait 15 ans qu'on patauge dans les scandales de l'équipe libérale. Ça fait 15 ans qu'on voit le gouvernement libéral nommer les petits amis et donner des contrats à des petits amis», a martelé M. Legault, lors de sa première conférence de presse de la campagne électorale.

«En plus, on sait qu'on ne peut pas croire la parole de Philippe Couillard», a-t-il rajouté, en faisant référence au départ fracassant du député libéral François Ouimet, qui dit avoir été trahi par son premier ministre.

Est-ce qu'on veut encore quatre ans de nominations partisanes, quatre ans de scandales, quatre ans de promesses non tenues?

Le chef de la CAQ était flanqué de quelques-uns de ses candidats vedettes, dont l'ex-procureure de la commission Charbonneau, Sonia Lebel, l'ex-porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Ian Lafrenière, et la mairesse de Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau.

«Est-ce qu'on veut encore quatre ans de nominations partisanes, quatre ans de scandales, quatre ans de promesses non tenues? C'est ça la question que les Québécois doivent se poser. Les Québécois ont une occasion unique de se débarrasser d'un gouvernement libéral et c'est maintenant», a poursuivi M. Legault, en insistant sur le dernier mot, qui incarne leur slogan.

Selon un sondage Ipsos-La Presse publié ce matin-là, la CAQ est toujours en tête dans les intentions de vote. La majorité des quelque 1500 répondants disent vouloir voir un changement au gouvernement.

Fini, les «vieux débats»?

M. Legault a aussi répondu aux attaques de son adversaire libéral, qui remet en doute son allégeance fédéraliste et l'a accusé de vouloir plonger le Québec dans l'«instabilité».

«Ça fait 50 ans que le débat politique tourne autour de la souveraineté, a affirmé M. Legault, qui a commencé sa carrière politique au Parti québécois. Je m'accuse d'avoir joué dans ce film. Mais ce débat-là est maintenant derrière nous. Les Québécois sont passés à autre chose.»

À la CAQ, on a réussi à mettre ensemble des anciens adversaires - des adéquistes, des péquistes, des libéraux - qui acceptent de travailler ensemble à faire avancer le Québec.

Il a aussi mis de l'avant son équipe composée entre autres de «gestionnaires». La veille, il n'écartait pas la possibilité de nommer une personne du secteur privé pour gérer le ministère de la Santé dans un éventuel gouvernement caquiste.

M. Legault a pris un petit bain de foule au Ti-Oui Snack Bar dans Portneuf, où il s'est amusé à servir des poutines aux clients, puis il s'est dirigé vers Montréal pour la soirée. La CAQ devrait annoncer des engagements en matière de santé vendredi matin.

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