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Renvoi du député François Ouimet: Jean Charest critique l'«improvisation» du PLQ

L'ancien premier ministre s'est transformé en analyste politique lundi midi au micro de Nathalie Normandeau.
PC/Denis Beaumont

L'ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, s'explique mal la saga entourant le choix du Parti libéral de tasser le député François Ouimet dans Marquette pour faire place au candidat Enrico Ciccone.

Au micro de Nathalie Normandeau ce midi à BLVD à Québec, l'ex-PM n'a pas voulu affirmer que la manoeuvre allait nuire aux libéraux pendant la campagne, «mais ça n'aide pas». «Ça laisse l'impression qu'il y a de l'improvisation de part et d'autre, et ça c'est jamais bon», a-t-il ajouté.

Lui qui a siégé avec le député de Marquette n'avait que de bons mots à son égard. «Ni François Ouimet, ni M. Couillard n'auraient aimé que les affaires finissent comme ça. Je connais François, ce n'est pas un gars coloré, mais c'est un gars efficace, apprécié dans son comté.»

Des prédictions surprenantes

Jean Charest, maintenant avocat chez McCarthy Tétrault, s'est laissé tenter par l'analyse politique en cours d'entrevue. Surprise, il ne donne pas tous les points aux libéraux.

M. Charest évalue que la longue campagne aidera un parti, mais pas celui auquel les analystes pourraient s'attendre. «À mon avis, pour la CAQ et le PLQ, ça ne changera pas grand chose. Mais ça peut être du temps utile pour Jean-François Lisée et le PQ. Le PQ va dépasser les attentes pendant la campagne. Ils vont faire mieux que ce que les gens attendaient», a-t-il prophétisé.

Mais ce n'est pas tout. L'ancien chef libéral avait sa petite idée sur qui allait gagner le débat des chefs. «Je vous prédis d'avance que Manon Massé va gagner le débat des chefs. Elle a une cote de sympathie dans les médias et les gens ne la connaissent pas beaucoup. Ils vont la découvrir pendant le débat et vont se dire "bah, dans le fond, elle est pas mal bonne"»

Une chose est sûre, la campagne électorale sera importante pour tous les partis. «Les campagnes électorales comptent plus que jamais. On l'a vu avec M. Trudeau à la campagne fédérale et avec l'arrivée de Pierre Karl Péladeau en politique», a-t-il rappelé, notant que les libéraux fédéraux avaient commencé la campagne en troisième position avant de prendre le pouvoir, alors que l'entrée en scène de PKP en 2014, poing levé, avait signalé le début de la fin pour le PQ.

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