Les démissions dans l'entourage de François Ouimet, député sortant de Marquette tassé par Philippe Couillard, n'inquiètent pas outre mesure le chef libéral. Celui-ci souligne que ce genre de choix est courant en politique.
M. Couillard était aux bureaux du HuffPost Québec jeudi, dans le cadre d'une série d'entrevues avec les chefs de parti qui seront diffusées pendant la campagne électorale. Questionné sur les démissions de l'exécutif de son parti dans Marquette, il a répliqué que le PLQ mise sur le renouveau.
«On va mettre de côté la contestation. Quand on est chef de parti, il peut être nécessaire au sein de l'équipe d'expérimenter pour avoir du renouveau. Du renouveau de toutes sortes de façons, des gens qui viennent de facettes différentes, de générations différentes, de professions différentes, d'origines ethniques et culturelles différentes», dit-il, en soulignant le parcours inhabituel de son candidat Enrico Ciccone, ex-hockeyeur.
«C'était un moment, pour moi et pour M. Ouimet, très désagréable et même qui me brûle. Mais mon devoir comme chef de parti, c'est de présenter à la population une équipe qui correspond à ce qu'on veut accomplir au cours des prochaines années», ajoute M. Couillard.
Rappelons que M. Couillard a choisi de ne pas signer le bulletin de candidature de François Ouimet, qui a 24 ans de service comme député libéral dans Marquette, lui préférant le nouveau venu Ciccone. Selon le premier ministre, ce genre de situation arrive à chaque élection.
M. Couillard s'est aussi défendu d'avoir menti à son député.
«Au mois de mai, j'étais sincère: c'était notre candidat. Ce qui est arrivé, assez récemment, c'est qu'on a eu beaucoup de candidatures de très, très haut niveau», affirme-t-il.
M. Couillard ne croit pas que cette affaire peut ébranler son leadership au sein du Parti libéral.
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