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Les cofondateurs de Tinder poursuivent Match Group pour 2 milliards $

À ne pas inviter à la même «date».
Mike Blake / Reuters

Les cofondateurs de Tinder, accompagnés de plusieurs dirigeants actuels de la compagnie, poursuivent l'entreprise parente de l'appli Match Group pour 2 milliards $ en dommages.

Sean Rad, Justin Mateen et Jonathan Badeen, les cofondateurs de la populaire application de rencontres, estiment avoir été lésés par Match Group, selon Business Insider. Accompagnés de sept autres plaignants, ils accusent Match Group et IAC d'avoir utilisé une évaluation très basse, basée sur de fausses informations, pour réduire la valeur des actions détenues par les premiers employés et les fondateurs.

Selon la poursuite, des contrats écrits entre IAC et les employés prévoyaient une évaluation de Tinder à certaines dates en 2017, 2018, 2020 et 2021 au cours desquelles ils auraient la possibilité d'exercer des options d'achat d'actions, indique The Verge. Par contre, IAC a fusionné Tinder avec Match Group en 2017. À ce moment, elle aurait intentionnellement sous-évalué Tinder. Finalement, lorsque les options d'achat d'actions de Tinder ont été converties en actions de Match Group, les employés ont reçu des options moins nombreuses et moins intéressantes.

Sean Rad a indiqué que la compagnie avait alors été évaluée à 3 milliards $, un non-sens selon lui, puisque Tinder dégagera des revenus de 800 millions $ en 2018 uniquement, soit 75% de plus que le chiffre utilisé pour permettre l'évaluation de 2017.

Par ailleurs, le vice-président du conseil d'administration de Match Group, et ancien PDG de Tinder, est aussi accusé de harcèlement sexuel dans la poursuite. Il aurait commis ces gestes sur la vice-présidente des communications de Tinder, Rosette Pambakian. Cette dernière est toujours à l'emploi de Tinder.

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