Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le YouTubeur Squeezie évoque les abus sexuels de certains de ses confrères

«Les concernés ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez...»
WireImage

La boîte de Pandore est ouverte. Ce lundi 6 août, le YouTubeur Squeezie a décidé de prendre la parole sur les abus de certains de ses collègues vidéastes.

Sur Twitter, Lucas Hauchard, de son vrai nom, a choisi de ne pas rester dans le silence. À travers deux tweets publiés un à la suite de l'autre, il évoque des YouTubeurs qui «profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels».

Sans donner de nom, il explique vouloir «mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter». Il affirme aussi que «traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps». Le 25 juin dernier, Squeezie avait déjà évoqué le sujet, mais de façon plus indirecte dans une de ses vidéos : lors d'une blague dans le contexte du jeu vidéo auquel il jouait, il déclarait ceci (à 1min37 dans la vidéo) : «J'adore ce que tu fais sur YouTube, je me suis abonné à ta chaîne, c'est génial tout ce que tu fais, surtout la fois où tu as contacté des mineures par messages privés pour sortir avec elles».

Les YouTubers (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu'ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit 👀

La vérité finit toujours par éclater 🧠

— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018

Depuis cette série de tweets, le réseau social s'est emballé et un mot-clic a déjà vu le jour sur le modèle de #balancetonporc, transformé ici en #balancetonyoutubeur. Sur ce mot-clic, on trouve de tout. Des fans décontenancés, des captures d'écrans de conversations entre abonnés et YouTubeurs (à l'origine parfois douteuse), des témoignages de jeunes personnes qui semblent confirmer les dires du vidéaste et, bien sûr, certaines identités que nous n'évoquerons pas ici.

Avec ses 11 millions d'abonnés, Squeezie semble avoir touché un point sensible. Vigilance cependant, car certains internautes transforment déjà cette affaire en tribunal public, accusant les vidéastes de détournement de mineur sans même savoir s'ils sont réellement impliqués dans les faits évoqués par Squeezie.

Contacté par Le HuffPost, Webedia, l'entreprise qui s'occupe de la chaîne YouTube de Squeezie, n'a pas souhaité réagir.

Ce texte a été publié originalement dans leHuffPost France.

À voir également :

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.