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Osheaga 2018: les festivaliers profitent du moment présent avec Post Malone

Post Malone avait des dizaines de milliers de choristes dans la foule!

Aperçu en arrière-scène avant sa prestation, Post Malone était calme, sirotant son verre tranquillement avant de s'amener devant les dizaines de milliers de festivaliers qui l'attendaient à Osheaga.

Il a fait son entrée sur scène de la même manière en lançant son spectacle de moins d'une heure avec I don't wanna die too young de l'album qui a mis sa carrière sur les rails en 2016, Stoney. Il commençait sa performance tout en douceur, en même temps que le soleil se couchait et que la chaleur devenait plus endurable.

Véritable machine à succès, Post Malone a enchaîné ses chansons qui ont plus d'une centaine de millions d'écoutes sur Spotify. Que ce soit sur Better Now de son nouvel opus beerbongs & bentleys ou White Iverson, le rappeur texan était accompagné par des milliers de choristes dans la foule.

Cellulaire à la main, tout le monde voulait immortaliser chacune des chansons sur images et les partager sur les médias sociaux à un point tel où le réseau mobile commençait à faire des siennes.

Paméla Lajeunesse

Comme sur ses albums, Austin Richard Post (il s'est d'ailleurs présenté, comme si personne ne le connaissait) s'est livré à coeur ouvert à Osheaga. Avant Paranoid, il a expliqué que de nos jours, avec la technologie, il sent qu'on observe ses moindres gestes et que c'est de cette manière qu'il en est venu à écrire cette chanson.

On a pu expérimenter le son unique du rap de Post Malone sur I Fall Apart, chanson qui commence sur une mélodie très proche de la pop. Tout de suite après, l'artiste qui n'est âgé que de 23 ans s'est assis sur un tabouret et a sorti sa guitare acoustique pour entonner Stay.

Question de garder le public en haleine, Post Malone a réservé ses chansons les plus acclamées pour la fin. Rockstar, qui est l'une des seules chansons qui comptent plus d'un milliard d'écoutes sur Spotify, et White Iverson sont venus meubler les dernières minutes dont jouissaient les festivaliers pour voir l'un des rappeurs les plus populaires au monde.

Osheaga 2018: jour 3

Post Malone a conclu le spectacle en grand avec Congratulations de son album Stoney, qui lui avait permis de prouver qu'il n'était pas un «one hit wonder».

«Vous auriez pu choisir d'être n'importe où dans le monde, mais vous avez choisi d'être ici ce soir», s'est exclamé Post Malone avant de quitter la scène. Une phrase souvent entendue en spectacle, mais qui résume bien le moment que venait de passer l'énorme foule massée à la scène de la Rivière.

Franz Ferdinand, comme le bon vin

Au même moment que se produisait Post Malone, sur la Scène Verte, le quintette rock écossais Franz Ferdinand a défoncé la baraque pendant une heure avec une énergie extraordinaire.

Le chanteur et leader, Alex Kapranos, a enchanté la foule tout au long du concert, s'adressant aux fans en français et en anglais.

Franz Ferdinand a bien vieilli depuis son premier album en 2004, tout comme ses fans, qui ont dansé comme des petits fous sur les classiques This Fire, Michael, The Dark of the Matinee et Take Me Out.

Le groupe en a aussi profité pour jouer avec force un panorama des 15 dernières années avec des chansons comme Ulysses, Feel the Love Go, You Want To, Somebody to Love, etc.

Bref, un grand succès sans l'ombre d'un doute.

Dua Lipa, future diva de la pop

La chanteuse britannique Dua Lipa avait compris qu'il allait faire chaud à Osheaga.

Vêtue d'une veste en jeans blanc sous laquelle elle était en soutien-gorge et de pantalons en jeans blanc déchirés sur les côtés, l'artiste de 22 ans était suave sur scène, envoûtante dans ses mouvements.

Dua Lipa
Paméla Lajeunesse
Dua Lipa

Sa carrière ne fait que commencer, mais celle qui s'est fait connaître grâce à ses chansons New Rules et IDGAF a déjà l'assurance d'une méga-vedette et elle sera assurément de retour à Osheaga dans un futur pas si lointain. Et à ce moment, elle sera probablement élevée au même rang que les chanteuses pop les plus populaires de la décennie.

Un après-midi au soleil avec The Brooks, GoldLink et Jungle

Comment ne pas tomber sous le charme du groupe montréalais The Brooks!

L'auteur de ces lignes a d'ailleurs croisé le chanteur du groupe, Alan Prater, qui était sympathique et souriant après avoir performé la musique funk et soul qui caractérise ce groupe de talentueux musiciens.

Bien qu'il soit formé de membres de générations différentes, la chimie de The Brooks est bien présente, eux qui ont longtemps joué au Diese Onze, situé sur St-Denis.

Mariés aux jets d'eau lancé par les arrosoirs situés près de la scène, les sons funk, soul et RnB étaient parfait pour affronter la canicule sur la scène des Arbres.

Osheaga 2018: toutes nos photos

Du côté de la scène Verte, GoldLink et Jungle se sont suivis un après l'autre devant ce qui était l'une des plus grosses foules du week-end sur cette scène manquant un peu de charme.

Si vous êtes du genre à aimer entendre le plus gros hit d'un artiste, vous êtes servis avec GoldLink. Deux fois plutôt qu'une, il a interprété Crew, succès qui lui a valu une nomination aux Grammys dans la catégorie «Meilleure collaboration rap/chant». «C'est la fête à cette fille dans la foule», a-t-il souvent répété durant sa performance. «Je veux voir un "circle pit" se former pour sa fête», a-t-il lancé avant d'entamer Crew pour une deuxième fois.

Le collectif funk Jungle, originaire de Londres, a fait bouger les festivaliers qui s'hydrataient bien pour être bien sûr d'avoir assez d'énergie pour le reste de la journée.

Le moment fort du spectacle est venu lors de l'interprétation de Busy Earnin', chanson qui évoque bien le style du groupe.

Avec la collaboration de Patrick White.

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