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Montréal consomme moins d'eau, mais demeure largement au-dessus de la moyenne

Les Montréalais consomment deux fois plus d'eau que les Ontariens.
Getty Images/iStockphoto

La consommation d'eau continue de diminuer à Montréal, selon un bilan qui sera déposé demain au comité exécutif de la Ville. Mais la métropole demeure la championne de la surconsommation d'eau, dépassant largement la moyenne canadienne et doublant la moyenne des municipalités de l'Ontario.

Selon le Bilan de l'usage de l'eau potable 2017, Montréal produit 767 litres d'eau par personne par jour l'an dernier. C'est une diminution de 32% par rapport à 2001... mais c'est encore bien plus que la moyenne québécoise de 573 litres. Les municipalités canadiennes produisent en moyenne 466 litres par personne par jour, un chiffre qui descend à 386 litres en Ontario.

Les derniers chiffres du Québec remontent à 2015, dernière année de données disponibles sur le site du ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire (MAMOT). Ceux de l'Ontario et du Canada remontent à 2013. Leurs moyennes pourraient donc être encore plus basses.

En 2011, le Québec s'est doté d'une stratégie réclamant une réduction de 20% de la production d'eau potable. Cet objectif a été largement atteint à Montréal et dans l'ensemble de la province.

Toujours un tiers de pertes

Montréal continue toutefois de perdre presque le tiers de son eau. L'an dernier, 31% de la production de l'eau était utilisée d'une façon qui ne pouvait être comptabilisée par la Ville. Il s'agit, en bonne partie, de fuites.

Depuis plusieurs années, la Ville multiplie les investissements pour améliorer la performance de son réseau de distribution. Le taux de perte demeure toutefois stable autour de 30% depuis 2013, après une diminution importante au début du siècle (Montréal perdait 41% de son eau en 2001).

Étant donnée la diminution de la production, Montréal a tout de même perdu 115 millions de m3 de moins qu'en 2001.

Le Service de l'eau estime toutefois que le taux de pertes n'est pas un bon indicateur de la performance d'un réseau. Il souhaite éventuellement passer à l'Indice des fuites des infrastructures, jugé plus précis.

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