Dans le sous-sol du CHUM, les robots sillonnent les longs corridors qui prennent la forme d'autoroutes futuristes. Non sans rappeler des fresques de films de science fiction célèbres, la scène évoque surtout un sentiment d'évolution dans le milieu du travail. La main d'oeuvre, humaine celle-ci, voit ses tâches se réorganiser avec l'apport des robots.
Dans le cas du CHUM, ce remaniement ne veut pas dire l'abolition, ni la réduction, du travail humain. La peur de «Terminator» n'est pas dans la mire. Les robots viennent faciliter le travail des humains en éliminant toutes tâches n'ayant aucune valeur ajoutée. De par sa taille impressionnante, le CHUM demanderait aux employés de naviguer à travers ascenseurs et corridors une bonne partie de la journée. Les robots peuvent s'en charger au rythme de presque 2500 voyages par jour. Les magasiniers et autres peuvent donc réduire leurs déplacements et ainsi offrir un meilleur service sur les étages.
De là s'enclenche une roue qui découle jusqu'aux patients qui eux reçoivent de meilleurs services. Voilà un bel exemple pour apaiser la crainte de ceux qui pensent que les robots anéantiront le travail des humains.
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