MONDIAL 2018 - John Obi Mikel aura vécu l'enfer, en silence et face à des millions de spectateurs. Le capitaine de l'équipe nigériane s'est mesuré à l'Argentine de Messi le 26 juin en pleine Coupe du Monde.
La défaite (2-1) de son équipe en était presque anecdotique: quatre heures avant le coup d'envoi du match, des ravisseurs ont contacté John Obi Mikel pour lui annoncer qu'ils avaient kidnappé son père. En échange de sa libération, ils réclamaient une rançon de 10 millions de Nairas, soit environ 24.000 euros.
Celui qui est resté plus de dix ans à Chelsea a confié, lundi 2 juillet à KweséESPN, que son père avait été enlevé alors qu'il se rendait à des obsèques au sud-est du Nigeria la veille du match. Il a expliqué avoir préféré taire l'information aux autorités car les kidnappeurs avaient menacé de "tuer" leur otage s'il parlait aux autorités.
Lundi, une semaine après son enlèvement, le père de John Obi Mikel a finalement été secouru par la police après un échange de tirs entre la police et les ravisseurs. Ces derniers ont pris la fuite, laissant leur victime, qu'ils avaient torturée dans la forêt. Il est actuellement à l'hôpital pour soigner ses blessures.
Ce n'est pas la première fois que le père de John Obi Mikel doit faire face à ce genre de traumatisme. En 2011, alors que son fils jouait pour Chelsea, il avait été kidnappé en échange d'une rançon. Il avait été retrouvé dix jours plus tard et ses ravisseurs avaient été interpellés.
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