Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Serena Williams veut savoir pourquoi elle subit des tests antidopage plus souvent que les autres athlètes

«Testez tout le monde également», plaide-t-elle.
Serena Williams est curieuse de savoir pourquoi elle subit des tests antidopage beaucoup plus souvent que les autres joueurs de tennis de haut niveau.

L'athlète vedette répondait aux questions des médias lors d'une conférence de presse dimanche pour discuter de son prochain match contre la Néerlandaise Arantxa Rus au tournoi de Wimbledon à Londres lorsqu'un journaliste lui a demandé de commenter un récent article de Deadspin qui révélait que Williams est testée pour le dopage beaucoup plus souvent que les autres joueurs masculins ou féminins.

«Je n'ai jamais su que j'étais testée beaucoup plus que tout le monde, a déclaré la septuple championne de Wimbledon. Avant de lire cet article, je n'avais pas réalisé qu'il y avait un si grand écart entre moi et les autres joueurs énumérés, du moins les joueurs américains - hommes et femmes.»

L'enquête de Deadspin publié la semaine dernière révèle que Williams a été testée cinq fois cette année - plus du double du nombre de tests pour les autres joueurs de tennis américains de haut niveau. «Je l'ai trouvé tout à fait intéressant», a déclaré l'athlète de 36 ans.

L'article de Deadspin met également en lumière une controverse au cours de laquelle Williams a manqué un test antidopage récemment. Williams a expliqué dimanche que le testeur s'est présenté 12 heures plus tôt que le temps convenu, et qu'elle n'a pas pu se rendre à la réunion à temps.

«Et ...... juste comme ça l'antidopage est là .... encore une fois ... deuxième fois cette semaine. fière de participer pour garder le sport propre. Même s'ils me testent à mon classement actuel de 454 dans le monde. Deux fois par semaine #ÊtreSerena»

Williams a soutenu qu'il était «un peu frustrant» qu'elle ait reçu une désignation de «test manqué» parce que le testeur s'était présenté à l'improviste.

Selon les directives de l'Agence antidopage américaine, les athlètes doivent informer l'agence de leur lieu de séjour pour une période d'une heure choisie par l'athlète chaque jour, même en l'absence de compétition. Un athlète recevra une note «test manqué» pour indisponibilité pendant cette période.

Les testeurs peuvent effectuer des visites inopinées en dehors de cette fenêtre d'une heure, mais si l'athlète n'est pas disponible, ils ne recevront pas de mention «test manqué». Chaque athlète reçoit trois «tests manqués» avant de recevoir une violation des règles de dopage.

«Comment ça se fait que je sois testée cinq fois? Je suis d'accord avec ça. Littéralement, j'ai dit: "J'accepte, à condition que tout le monde soit traité de la même manière. C'est tout ce qui m'importe"», a-t-elle ajouté.

«Le tennis m'a tellement donné. C'est un sport tellement incroyable. L'égalité, c'est tout ce que j'ai prêché, tout est une question d'égalité, a poursuivi Williams. Si l'égalité c'est de tout le monde cinq fois, faisons-le. Faisons-en tous partie. Il s'agit juste d'être égal et de ne pas cibler une personne. Simplement à cause des chiffres, on dirait que je me fais pousser vers la sortie. Testez tout le monde également.»

Auparavant, un porte-parole de Williams avait affirmé à Deadspin que les tests étaient «envahissants et ciblés».

«Au cours de ses 23 ans de carrière au tennis, Serena Williams n'a jamais été testée positivement pour une substance illégale, même si elle a été testée significativement plus que les autres joueurs de tennis professionnels, hommes et femmes - en fait, quatre fois plus souvent que ses pairs», selon sa déclaration.

L'Agence antidopage américaine «pourrait tester les athlètes comme elle le juge approprié», a déclaré le porte-parole Brad Horn à Deadspin. «Nous ne testons que conformément aux normes internationales et ne ferions jamais de tests de manière injuste. Nous sommes toujours disponibles pour en discuter avec les athlètes, s'ils ont des inquiétudes.»

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l'anglais.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.