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Christine Mitton sera candidate de la CAQ dans Laval-des-Rapides

L'ancienne employée péquiste jure qu'elle n'est plus souverainiste.
Facebook/Christine Mitton

La spécialiste des communications politiques, Christine Mitton, sera candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Laval-des-Rapides, a appris le HuffPost Québec. L'annonce officielle aura lieu mardi, à 11h, en compagnie du chef François Legault.

Si c'est la première fois que Mme Mitton briguera un mandat en politique provinciale, elle n'en n'est pas à ses premiers pas dans le domaine. Elle a notamment travaillé pour les anciens premiers ministres Jacques Parizeau et Bernard Landry, ainsi que pour Louise Harel lorsque cette dernière était présidente de l'Assemblée nationale.

En 2007, elle a co-fondé le magasin Petits Gâteaux, sur l'avenue Mont-Royal à Montréal. Son ancienne patronne Louise Harel l'a convaincue de s'impliquer dans la campagne municipale de 2013 aux côtés de Marcel Côté. De retour à Laval, elle a brigué un poste de conseillère municipale pour l'équipe de Michel Trottier.

Depuis 2013, Mme Mitton est conseillère stratégique pour la Commission scolaire de Montréal. Elle prend un congé sans solde pour mener sa campagne d'ici cet automne.

«Nationaliste avant tout»

En entrevue, la future candidate jure qu'elle n'est plus souverainiste, bien qu'elle ait travaillé aux côtés du Parti québécois (PQ) pendant des années. «Je veux travailler pour un Québec fort dans plein de dossiers. Je suis nationaliste avant tout», dit-elle.

Le PQ est-il toujours pertinent en 2018 à son avis? Après un silence de quelques secondes, elle soutient que la CAQ est «la meilleure équipe du changement» et vante la «grande, grande, grande expérience» de M. Legault à l'Assemblée nationale. Elle finit par dire que «la question ne se pose même plus» si le PQ peut incarner ce changement tant souhaité par les Québécois.

À l'aise avec le test des valeurs

Mme Mitton, qui a enseigné le français aux immigrants quand elle était étudiante, se dit tout à fait à l'aise avec les tests de valeurs et de français qui verraient le jour sous un gouvernement caquiste. En cas d'échec, l'immigrant ne pourra pas avoir son certificat de sélection et devra quitter le Québec.

«C'est par la culture québécoise qu'on va intégrer nos nouveaux arrivants. C'est fondamental», a-t-elle clamé, tout en reconnaissant qu'il faut en faire plus pour la reconnaissance des acquis et des diplômes de ceux qui voudraient s'établir au Québec.

«Il faut arriver avec des solutions innovantes. Est-ce que c'est nécessairement un cours magistral avec un professeur titulaire devant toi? Est-ce qu'il peut y avoir d'autres façons avec le télétravail? Avec les nouvelles technologies, on peut faire de nouvelles choses», fait-elle valoir.

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