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CAQ: Stéphane Le Bouyonnec rompt ses liens avec Techbanx

L'entreprise effectue des prêts à intérêts élevés qui sont permis ailleurs au Canada, mais pas au Québec.
Le chef de la CAQ Francois Legault avec son candidat Stéphane Le Bouyonnec lors d'une conférence de presse à Rivière-du-Loup en 2012.
LA PRESSE CANADIENNE
Le chef de la CAQ Francois Legault avec son candidat Stéphane Le Bouyonnec lors d'une conférence de presse à Rivière-du-Loup en 2012.

QUÉBEC – Le président de la Coalition avenir Québec, Stéphane Le Bouyonnec, rompt tous ses liens avec Techbanx, une entreprise qui effectue des prêts à intérêts très élevés en Ontario. Il estime que son implication n'est «plus compatible» avec son rôle en politique.

Le Bureau d'enquête de Québecor révélait jeudi matin que M. Le Bouyonnec, qui est aussi candidat dans La Prairie aux prochaines élections, était actionnaire d'une compagnie à numéro qui permet aux Canadiens hors Québec d'avancer de l'argent à des taux d'intérêts de 90% et plus. Il présidait aussi le conseil d'administration de l'entreprise.

L'Assemblée nationale vient d'adopter une loi qui renforce les droits des consommateurs et qui interdit l'imposition de taux d'intérêts de plus de 35% par année. Même si Techbanx opère «en toute légalité» ailleurs au Canada, M. Le Bouyonnec a déclaré qu'il prenait ses distances de l'entreprise.

«Afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur le fait que la CAQ n'a aucune intention de permettre ce modèle d'affaires au Québec et que ce dernier ne fait pas partie des valeurs du parti, j'annonce donc que je me retire de toutes mes fonctions au sein de Techbanx et que j'entame dès à présent les démarches pour me départir de la totalité de mes actions dans cette entreprise.»

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