Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

10 spectacles qui s'éloignent des conventions au Festival TransAmériques

Des oeuvres qui choquent, émeuvent, confrontent et réconfortent.

Ils poussent leur art toujours un cran plus loin. Ils ne se contentent pas du confortable et du déjà-vu. Ils choquent, émeuvent, confrontent et réconfortent. Les créateurs des spectacles de danse et de théâtre du Festival TransAmériques (FTA) feront vibrer Montréal du 23 mai au 7 juin. Voici les 10 productions qui attirent notre attention.

Tom na Fazenda (1er au 3 juin)
Ana Claudia
Parce qu’elle illustre merveilleusement bien la rencontre entre l’ici et l’ailleurs, l’adaptation brésilienne de la pièce de théâtre québécoise Tom à la ferme est dans le haut de notre liste. Racontant avec un mélange de poésie et de non-dits la première rencontre entre Tom et sa belle-famille, qui ne connaissait rien de la vie homosexuelle de leur défunt fils et frère, la pièce – adaptée au cinéma par Xavier Dolan – a été reprise un peu partout sur la planète. Selon son auteur, Michel Marc Bouchard, la version théâtrale brésilienne, brutale, boueuse et frontale, est l’une des meilleures, sinon la plus puissante.
Panthom Stills & Vibrations (23 mai au 7 juin)
Stefan Petersen
Comment peut-on se relever de l’horreur humaine? Peut-on respirer, se mouvoir et se reconstruire, alors que l’horrible se poursuit? Comment rendre hommage aux victimes du pensionnat autochtone Pelican Falls à Sioux Lookout, en Ontario? Telles sont les questions auxquelles tentent de répondre la chorégraphe Lara Kramer.
La nuit des taupes (3 au 6 juin)
Martin Argyroglo
Ça ne ressemble à rien de ce qui se fait dans nos théâtres. Ça surprend. Ça bouscule. Ça sort tout droit de l’imaginaire du plasticien, scénographe et metteur en scène français Philippe Quesne. Ça ressemble à une caverne en carton-pâte où s’activent sept taupes géantes, sorte de microcosme du centre de la Terre.
And So You See… Our Honorable Blue Sky and Ever Enduring Sun… Can Only Be Consumed Slice by Slice… (2 au 4 juin)
R Orlin
Une œuvre aussi totale et grandiose que son titre. Un exposé des multiples couches de complexité qui peuplent le quotidien post-apartheid en Afrique du Sud. Un spectacle décrit comme «un requiem pour l’humanité» par nos collègues du Huffington Post France. (2 au 4 juin)
Quatuor Tristesse (30 mai au 1er juin)
Denis Farley
La mélancolie y côtoie la délicatesse. La vérité y est préférée à l’artifice. La tristesse y est présentée comme un objet de beauté et de rencontres. Une fois encore, le chorégraphe Daniel Léveillée offre quelque chose comme un supplément d’âme.
Union of the Nord (27 au 29 mai)
Steve Lorenz
La danse rencontre ici le cinéma, afin de donner naissance à des noces sanglantes, campées au cœur d’un centre d’achat islandais. Eh oui, le résumé de cette œuvre est aussi iconoclaste et percutant que les images qui se graveront dans votre mémoire.
Oblivion (26 au 28 mai)
Phil Deprez
À cette époque où de plus en plus de citoyens tentent de réduire leur production de déchets, la Belge Sarah Vanhee remet en question le concept de déchets. En dévoilant sur scène un an de rebus, d’objets jetés aux ordures et d’extraits de poubelles, l’artiste y redécouvre son passé récent, voire une part d’elle-même.
Kings of War (24 au 27 mai)
Jan Versweyveld
Illustration parfaite du culte de l’originalité et de la réinvention, la nouvelle trilogie shakespearienne imaginée par le Belge Ivo van Hove risque de secouer les spectateurs. Huit ans après avoir offert Tragédies romaines au FTA, le créateur rapplique avec une réflexion sur le pouvoir.
6&9 (23 au 25 mai)
Fan Xi
Sombre et hypnotique, pratiquement de l’ordre de la création méditative, 6 et 9 est une ode au potentiel du corps humain. Une œuvre abstraite issue de l’esprit du chorégraphe chinois Tao Ye, nouvelle coqueluche de la danse contemporaine.
Betroffenheit (5 au 7 juin)
Wendy D Photography
Aussi galvaudée soit-elle, l’expression «œuvre coup de poing» est plus que pertinente pour décrire la création de Crystal Pite et de Jonathan Young, qui évoque le combat intérieur d’un homme.

Et en bonus...

Autour du Lactume (1er au 4 juin)

Près de dix mois après le décès Réjean Ducharme et plus de 50 ans après la publication de son percutant roman L'avallée des avalés, Martin Faucher et Markita Boies font une déclaration d'amour au regretté créateur.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.