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«Solo: A Star Wars Story»: un bon divertissement!

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Le nouveau Star Wars vient nous éclairer sur la jeunesse tumultueuse de Han Solo, personnage emblématique de la trilogie originale créé il y a 40 ans par George Lucas. Entre ses rencontres fortuites avec son fidèle ami, le poilu Chewbacca, et son frère ennemi Lando Calrissian, ce «spin off», dirigé par Ron Howard, en met plein la vue.

Les images captivantes de «Solo: A Star Wars Story»

Nul divulgâcheur ici. À vous de découvrir en salle les détails de l'intrigue. Sachez par contre qu'en racontant les débuts du héros Han Solo, les studios Disney révèlent de nouvelles pièces du mystère Star Wars tout en poursuivant leur nouvelle trilogie dont l'ultime chapitre devrait être projeté en 2019. En attendant de connaître les véritables origines familiales de Rey – on soupçonne qu'elle est la fille d'un illustre Jedi – Solo: A Star Wars Story s'attarde sur un Han Solo vaurien et roublard, des années avant qu'il ne devienne ce pilier central de la Résistance contre l'Empire.

À l'aise dans ses nouvelles bottes et son veston en cuir, le juvénile Alden Ehrenreich a remplacé Harrison Ford. L'acteur américain de 28 ans joue les cowboys dans cette mouture plus proche du western que de la saga intergalactique. Les amateurs de sensation brute apprécieront son côté plus terre-à-terre, à mille lieues des réflexions quasi ésotériques de l'épisode précédent des Derniers Jedi. Plusieurs clins d'œil à la mythologie Star Wars raviront également les connaisseurs en la matière.

Quant à ceux qui veulent se divertir, ils en auront pour leur argent. Musique à haut débit, décors grandioses, péripéties rocambolesques ou séquences explosives, le vétéran Ron Howard (Da Vinci Code), qui ne brille pas toujours par son originalité, a concocté une superproduction bourrée d'effets spéciaux dernier cri. Les courses poursuites, au sol comme dans l'espace, à pied ou à bord du mythique Millennium Falcon, se succèdent les unes après les autres à un rythme fou. On retiendra cette séquence ahurissante dans les montagnes enneigées à bord d'un train de marchandises futuriste lancé à vive allure.

Un premier amour

Le récit indépendant des autres épisodes tient franchement en haleine. Il met également en scène une belle brochette de personnages tous aussi colorés les uns que les autres. Hormis le sympathique Wookie (Joonas Suotamo) et le dragueur invétéré Donald Glover (très convainquant Lando Calrissian), de nouveaux visages font leur apparition, notamment Tobias Beckett (Woody Harrelson), un baroudeur énergique à la solde du plus offrant qui décide néanmoins de prendre Solo sous son aile.

Et puis, n'oublions d'ajouter, toujours sans rien dévoiler d'important, que Solo : A Star Wars Story, raconte une romance entre le jeune Solo et son tout premier amour Qi'ra (Emilia Clarke, la Khaleesi de Game of Thrones). Le destin étant ce qu'il est, les deux tourtereaux se retrouvent séparés par les injustices de la vie. Il jure de la retrouver, mais à son retour, elle ne sera plus vraiment la même...

N'atteignant jamais la qualité d'exécution du réussi Rogue One, l'autre «spin off» qui s'attardait avec brio sur le vol des plans de l'Étoile noire, cette mouture à 200 millions $ et à l'esthétisme surannée tient tout de même la route. La désinvolture et l'humour décontracté d'Alden Ehrenreich y est sans doute pour quelque chose. Son charme opère, bien qu'il nous faut un certain temps pour nous convaincre que le nouveau Solo aux cheveux bouclés a définitivement pris la place de l'ancien mercenaire à l'inoubliable sourire narquois.

Solo : A Star Wars Story prend l'affiche le 25 mai.

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