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Fanfare et prosecco pour le mariage de Meghan et Harry

L'ambiance est bon enfant et détendue parmi les visiteurs!

La fête battait son plein samedi matin dans la petite ville de Windsor parée pour les grands jours, où les visiteurs affluaient par milliers pour assister au mariage du prince Harry avec Meghan Markle.

L'ambiance est bon enfant et détendue parmi les visiteurs, venus du monde entier, entre amis ou en famille, assis dans l'herbe pour pique-niquer le long du Long Walk, majestueuse avenue bordée d'arbres menant au château, ou se réchauffant sous le soleil printanier après une nuit passée à la belle étoile pour ne rien manquer du spectacle.

Dès le début de la matinée, les bouchons de prosecco ont commencé à sauter alors que les premiers invités à la noce -parmi lesquels la célèbre animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey et l'acteur George Clooney - arrivaient à la chapelle St George du château de Windsor, au son des trompettes et tambours de la garde royale.

"C'est ça être Britannique", clame Adele McNally, 67, un des "ambassadeurs" volontaires déployés par le conseil local pour encadrer les spectateurs, attendus par dizaines de milliers.

Avec ses collègues, elle distribue petits drapeaux, couronnes aux couleurs de l'Union Jack et programme de la journée tandis que les policiers en patrouille sont applaudis par le public. Des écrans géants ont été installés dans les rues de la ville pavoisée aux couleurs bleu, blanc et rouge de l'Union Jack pour suivre la cérémonie.

L'une de nous

Le prince Harry a été fait duc de Sussex par sa grand-mère, la reine Elizabeth II, quelques heures avant son mariage avec Meghan Markle qui sera à ce titre duchesse. "Je pense que c'est formidable!", s'exclame Valentino Cartier, 44 ans, venu avec son mari d'un village près de Liverpool.

Ce sont des inconditionnels de la monarchie britannique. "Le côté de la famille de la princesse Diana, et donc Harry et Will, ont fait plus pour les droits des homosexuels au cours des vingt dernières années que la plupart des dirigeants politiques qui ont été au pouvoir", affirme celui qui travaille pour une station de radio.

Andrew Mossford, 47 ans, est plus circonspect alors qu'il promène son chien corgi - la race préférée de la reine - appelé Prince, en hommage au chanteur, pas à la famille royale. "Je ne suis même pas sûr de savoir où se trouve le Sussex. Ce n'est pas un titre très excitant", boude cet habitant de Manchester, venu pour faire plaisir à sa femme.

Venue du Texas, Karen Long est ravie que le rouquin de la famille royale ait jeté son dévolu sur une Américaine, métisse de surcroît.

"C'est si flatteur. On a l'impression qu'elle est l'une d'entre nous", commente cette Noire américaine, qui refuse de dire son âge par coquetterie.

"Nous avons toutes voulu être une princesse, nous pensions que nous ne pourrions pas y arriver, et là voilà! Elle a brisé toutes les barrières", ajoute l'Américaine, tiare de pacotille sur la tête. Arrivée jeudi à Londres avec sa soeur et une amie, elle devait dormir à l'hôtel mais "on s'est fait prendre par toute cette excitation et on a finalement passé la nuit ici, non préparées", confie-t-elle.

«Femme indépendante»

Ce qui séduit aussi, c'est le fait que la mariée doit entamer seule sa marche dans la chapelle pour marquer son engagement féministe, avant d'être rejointe par son beau-père, le prince Charles.

"Cela montre que c'est une femme forte et indépendante et cela fait passer un grand message", salue l'étudiante Mary Grimes, 19 ans.

Comme elle Marie Hobson, une Londonienne de 33 ans, a campé sur place avec deux amies, tandis que les trains déversaient des milliers de personnes samedi matin.

Comment le trio a-t-il survécu aux fraîcheurs de la nuit ? "Avec beaucoup de prosecco! On en a bu cinq bouteilles. Et beaucoup de couches de vêtements", raconte Marie.

Malgré un sommeil haché, sa complice Joanna Millington, 32 ans, ne regrette pas l'expérience: "On parle à des gens venus de partout dans le monde, auxquels on n'aurait jamais parlé sinon". "Il y a beaucoup de mauvaises nouvelles dans le monde, la guerre, la maladie. C'est bien de voir quelque chose de positif. Tout le monde adore les histoires d'amour, pas vrai ?"

BRITAIN-ROYALS/

Mariage royal de Meghan Markle et du prince Harry

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